/food/sad.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » » />Le Bénin évoque quatre défis préalables à une véritable intégration
Procédant hier dimanche 15 juin à l’ouverture de la seizième session du Conseil exécutif de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad) au centre international des conférences de Cotonou, le ministre béninois d’Etat, chargé de la prospective, du développement et de l’évaluation de l’action publique, (…)
Irénée Pascal Koupaki a souhaité que « le secrétariat général de la communauté se saisisse des quatre défis majeurs à relever pour bâtir une stratégie globale concertée et coordonnée, et pour être à l’avant-garde de l’apprivoisement de l’intégration…». « (…) L’expansion de la production agricole et l’amélioration de la productivité agricole, pour une sécurité alimentaire; la sécurité de l’approvisionnement en produits pétroliers à des coûts concessionnels et la disponibilité de l’énergie électrique en tant que facteur de production essentiel pour l’accélération de la croissance économique ; la construction d’infrastructures de base nécessaires à l’attraction des investissements et la recherche de sources de financement adaptés, » constituent pour le ministre béninois d’Etat, chargé de la de la prospective, du développement et de l’évaluation de l’action publique, Irénée Pascal Koupaki, représentant le président de la République hier à l’ouverture de la 16ième session du Conseil exécutif de la Cen-sad, « les quatre volets que doit couvrir la stratégie globale concertée et coordonnée » devant permettre à la communauté de se mettre à « l’avant-garde de l’apprivoisement de l’intégration et de l’intensification des échanges » en son sein. Il a été précédé dans cette réflexion par le secrétaire général de la communauté, M. Mohamed Al Madani Al Azhari qui rappelle déjà que cette rencontre qui « intervient un an, après celle de Syrte doit être un tournant et nous conduire à aborder de façon résolue tous les défis ». A cet effet, a-t-il rappelé au souvenir des ministres des Affaires étrangères des Etats membres composant le conseil exécutif, la déclaration d’engagement proposée aux leaders et chefs d’Etats par la 15ième session, « préconise d’aller rapidement vers une intégration politique et économique et de lancer des projets concrets dans les domaines du développement durable, économique et social ». Pour ce faire, il sollicite de cette 16ième session du conseil exécutif, une attention aux questions liées à deux commémorations « importantes » qui coïncident avec sa tenue. Il s’agit de la célébration respectivement les 16 et 17 juin prochain de la journée mondiale de l’enfant africain et de la journée internationale de lutte contre la désertification. Au cours de la 16ième session du conseil exécutif de la Cens ad, les ministres des Affaires étrangères des Etats membres, devront à en croire M. Madani, « examiner les progrès réalisés dans la mise en œuvre des dispositions du Traité d’Abuja du 3 juin 1991 et dans la mise en œuvre de cette déclaration d’engagement, le lancement de plans et programmes touchant des domaines importants tels que le développement rural, les infrastructures, l’énergie, la promotion de la femme, protection de la jeunesse, la lutte contre la désertification afin que les Etats puissent atteindre, dans les délais raisonnables, les objectifs du Millénaire pour le développement ».
Le Sahara, un défi commun !
Plusieurs autres organismes et communautés d’intégration régionale ont été invités aux travaux de la 16ième session du Conseil exécutif de la Cen-Sad. C’est à ce titre que les représentants de l’Union africaine, de l’Union du Maghreb arabe et de l’Organisation internationale de migration ont été invités à intervenir. Si pour le conseiller de l’Union africaine, il est urgent de faire jouer à l’Ua, son rôle de coordination des communautés régionales d’intégration en vue d’une véritable intégration, le représentant de l’Union du Maghreb arabe a plutôt plaidé pour une lutte intégrée contre la désertification qui « n’est pas une fatalité ». Car, a-t-il indiqué, « nous avons le Sahara en commun et le vent du sable souffle sans visa dans tous les pays qu’il traverse ». En revanche, l’Oim à travers son directeur adjoint, Mme Ndioro, plaide pour l’élaboration d’une politique claire d’intégration en vue de mieux maîtriser les flux migratoires surtout au niveau des jeunes.
Les Etats membres appelés à leurs obligations financières
Le ministre béninois d’Etat, chargé de la prospective, du développement et de l’évaluation de l’action publique, Irénée Pascal Koupaki, à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 16ième session du conseil exécutif de la Cen-sad, n’a pas que célébré les succès de la communauté. Ainsi, il a trouvé « préjudiciable à la bonne marche de l’institution et à la réalisation de ses projets et programmes, le non payement régulier des contributions budgétaires des Etats membres ». Cette situation a-t-il souligné, « mérite de donc de la part des membres du conseil exécutif, une attention particulière ». Très préoccupé par cet aspect de la vie de la communauté qu’il a fini cet extrait de son allocution solennelle d’ouverture des travaux par une invite, « l’effort financier partagé est une marque de solidarité ».
L.D. G.
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