Le Parti du renouveau démocratique (Prd) va, ce jour, à l’élection du maire de la commune de Sèmè-Podji en rangs divisés. Les conseillers Mathias Gbèdan et Charlemagne Honfo, tous deux prétendants au poste de maire de la localité, tiennent mordicus à leurs ambitions.
Qui de Charlemagne Honfo et de Mathias Gbèdan va être élu maire de la commune de Sèmè-Podji ce jour ? Il est difficile de répondre pour l’heure à cette question par l’affirmative. Les deux rivaux sont prêts à aller au bout de leur logique. Pour M. Honfo, la direction de cette commune doit être contrôlée par rotation entre les arrondissements de la localité. Son camp estime que c’est le tour d’un fils d’Agbangandan de gérer les affaires de la marie de Sèmè-Podji. A cet effet, il indique que cette vision s’inscrit dans la ligne droite du parti. Comme si cela ne suffit pas, les conseillers-Prd d’Agblangandan se réclament acteurs de la victoire du Prd dans cette zone, car eux seuls ont pris cinq postes sur sept, alors que le parti a eu des difficultés avec les cauris dans les autres arrondissements du milieu. Par rapport à cette réalité, Charlemagne Honfo se dit maire légitime de Sèmè pour les cinq prochaines années. En plus, la mauvaise gestion de Mathias Gbèdan décriée par les populations qui veulent le changement conforte la position de M. Honfo. Par contre du côté du maire sortant, il faut s’accrocher au poste de maire quel que soit le prix. Selon son camp constitué de quatre conseillers sur les quinze du Prd, c’est une humiliation pour un maire sortant d’être un simple conseiller dans un conseil communal. Selon les informations, son bord est prêt à rejoindre les cauris, si les négociations échouaient.
Les tractations se poursuivent dans tous les sens. C’est dire qu’une surprise pourrait se produire en faveur des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Pour l’heure, la balle est toujours au centre. Ce jour, les uns et les autres vont être fixés sur leur sort.
Jules Yaovi MAOUSSI
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