En présence de plusieurs de ses pairs, parents et amis, le magistrat Victor Fatindé en service au Tribunal de première instance de Ouidah a procédé vendredi dernier au lancement officiel de son premier ouvrage qu’il intitule, « Dans les couloirs du pouvoir ». Par cette fiction sur des réalités propres aux milieux politiques des pays africains, l’auteur a dit vouloir, « appeler l’attention des animateurs de la vie politique de rajuster les gardes fous » en vue d’une meilleure gouvernance dans les Etats africains. « Le fait que ce livre soit une fiction n’enlève rien à son caractère sérieux, » a estimé Wilfred Léandre Houngbédji, un ami de l’auteur, précisant d’ailleurs que « la fiction est la mère de la réalité ». Ainsi, observe Jérôme Carlos, journaliste écrivain sollicité pour présenter l’ouvrage, «Dans les couloirs du pouvoir» est « un livre digne d’intérêt qui remue, qui dérange, qui ne laisse pas indifférent, qui fait réfléchir et qui nous interpelle ». C’est un livre a-t-il poursuivi, « qui nous arrache même le sommeil » tant il renferme des faits imaginaires relatifs au pillage des fonds publics, aux actes d’abus de pouvoir et autres puanteurs des milieux politiques. « Dans les couloirs du pouvoir » est certes le fruit d’un travail assez important de son auteur et de l’éditeur. Cependant, il a fait l’objet d’un accouchement difficile voire « à la césarienne » a renseigné Carlos pour ainsi justifier les nombreuses incorrections objet d’un erratum annexé. Pour ce faire, Carlos, au regard de ses propres expériences en écriture et édition d’un livre en République du Bénin et s’appuyant suite celles de nombreux autres auteurs qui lui succédé ou qu’il précédé, a plaidé pour l’avènement dans son pays de véritables maisons d’éditions.
Ludovic D. Guédénon