Visite au Bénin du Prix des cinq continents 2007

/food/oeuvre.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » border= »0″ style= »float: right; » />L’écrivain congolais Wilfried N’Sondé parle de son œuvre
Wilfried N’Sondé, lauréat du Prix des cinq continents en 2007 avec son premier roman «Le cœur des enfants léopards», publié aux éditions Actes Sud, vient de passer un bref et enrichissant séjour au Bénin. Arrivé à Cotonou dans la matinée du jeudi 29 mai, il a eu juste le temps de déposer ses effets à l’hôtel. A 16 heures dans l’après-midi premier contact avec le public.

Lieu: Maison de la Francophonie où il donne une conférence de presse. Entre autres sujets, le Prix des cinq continents; comment y participer; la spécificité de l’écriture du jeune auteur… Le cap est mis ensuite sur le Centre culturel français de la ville. Même débat mais avec un public plus large. Le lendemain matin, il est l’invité de l’Association des professeurs de français du Bénin au collège d’enseignement général Akpakpa Centre. Puis à 15 heures au lycée français Montaigne. Samedi 31 mai, dernier jour du séjour du célèbre écrivain. Wilfried N’Sondé sort du Bénin par Grand Popo dans le Sud ouest pour atteindre la capitale togolaise.

Qui est Wilfried N’Sondé ?

Originaire du Congo-Brazzaville, Wilfried N’sondé est à la fois écrivain, chanteur et compositeur de la scène berlinoise qui a grandi dans un quartier populaire de la banlieue parisienne. Mais son ouvrage «Le cœur des enfants léopards» est ce qui va lui conférer une renommée internationale. Avec ce roman au titre poétique et énigmatique, il décroche en 2007 le Prix des cinq continents, devant un jury présidé par son compatriote et aîné Henri Lopes et composé de Lise Bissonnette du Canada-Québec, Monique Ilboudo du Burkina Faso, Paula Jacques de France-Égypte, Vénus Khoury-Ghata du Liban, René de Obaldia de Hong Kong, Leïla Sebbar d’Algérie, Denis Tillinac de la France, Lyonel Trouillot d’Haïti Jean-Marie Gustave Le Clézio et Ananda Devi de l’île Maurice, lauréate du Prix en 2006.
Le livre rapporte l’histoire d’un jeune amoureux abandonné par son premier amour connue à l’âge trois ans alors qu’il venait de débarquer en France. Désespéré, il noie son chagrin dans l’alcool. Et alors qu’il est ivre mort, il commet un acte malheureux et irréparable. L’auteur installé à Berlin, en Allemagne depuis une quinzaine d’années, jette à travers le portrait de son personnage, «un jeune de banlieue», un regard sombre, désabusé mais convaincant sur les quartiers en difficultés, communément appelés «cités». Ces quartiers où sont parqués les populations les plus pauvres, souvent immigrées et où les destins des jeunes sont voués à l’impasse par manque de perspectives d’avenir.
D’une  la valeur de dix mille (10.000) euros, soit un peu plus de six millions cinq cent mille (6.500.000) francs Cfa, le Prix des cinq continents est créé par l’Organisation intergouvernementale de la Francophonie pour mettre en lumière des talents littéraires reflétant l’expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents. Il consacre un roman d’un écrivain témoignant d’une expérience culturelle spécifique enrichissant l’expression de langue française.

Fortuné Sossa

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