Hier lundi 14 juillet, a lieu à l’Infosec de Cotonou, l’ouverture de la neuvième session régionale de formation en droits humains et en droits des réfugiés. Au total, cinquante et quatre (54) participants venus de quinze (15) pays prennent part à la formation.
Organisée par la Chaire Unesco des droits de la personne et de la démocratie en partenariat avec le Haut commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, la neuvième session régionale de formation en droits humains et en droits des réfugiés a été ouverte hier. Prévue pour une durée de dix (10) jours, cinquante et quatre (54) participants venus de quinze (15) pays ont répondu présents à la formation. Regroupant uniquement les pays de l’Afrique de l’Ouest et du centre, ce programme a pour ambition de permettre à des militants des droits de la personne d’acquérir une formation de base et de contribuer au renforcement de l’Etat de droit en Afrique francophone. Entre autres, elle permet aussi de compléter les programmes de DEA et de DESS, organisés par la Chaire Unesco en offrant une formation de courte durée à des cadres déjà engagés dans la vie active qui ne peuvent suivre une formation diplômante. A cet effet, des séances de réflexions sur les droits humains et la discrimination raciale, les questions d’indivisibilité et d’universalité des droits humains, les droits civils et politiques, les droits économiques et sociaux, les droits catégoriels, les droits de solidarité sont les sujets clés qui meubleront cette formation de la neuvième session. Les questions sur les droits culturels, d’éducation, et du droit pénal international feront aussi partie des débats de cette assise. « Mon souhait est que les dix jours que vous passerez loin de vos familles, puissent consolider aux droits de l’homme », c’est sur ces propos que le ministre de la justice, chargé de la législation et des droits de l’homme, Gustave Cassa a déclaré ouverte, la session de formation.
Suzanne A. Edoh