Pierre Osho à propos de la crise politique actuelle

/food/osho.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » /> « C’est le chef de l’Etat qui doit prendre les initiatives qu’il faut »

Pierre Osho, fidèle compagnon du général Mathieu Kérékou depuis l’époque de la révolution était hier dimanche l’invité de «Zone franche» sur Canal 3 télévision. Il y est intervenu sur l’actualité nationale notamment la crise politique actuelle dont le règlement incombe seulement au chef de l’Etat selon ses analyses.

Seul le président de la République est capable à en croire l’ancien ministre d’Etat, chargé de la Défense nationale, Pierre Osho, de trouver la solution à la crise politique actuelle. Et pour cause ! C’est lui,  a affirmé hier dimanche, cet ancien militant de premier ordre du Parti de la révolution populaire du Bénin (Prpb), « qui doit prendre les initiatives qu’il faut ». Invité du plateau de l’émission «Zone franche» de Canal 3 télévision, M. Osho que le président de la République doit d’abord commencer par s’adresser à sa « propre mouvance qui lui créé beaucoup de problèmes à travers des maladresses, des propos haineux et discourtois… » Ensuite, le président de la République, doit selon toujours l’invité de Malick Gomina et de Rodrigue Azinongbé « oser ouvrir le dialogue avec les forces et acteurs politiques » de tendance opposée. Puis enfin, M. Osho recommande à Boni Yayi d’avoir l’humilité de s’approcher en dehors des anciens chefs d’Etat, d’autres personnalités politiques du pays.

Des questions en suspens

Plusieurs questions ont été laissées en suspens sur l’émission pourtant longue qui a reçu hier dimanche l’ancien ministre Pierre Osho. Il s’agit notamment de l’expérience politique de l’invité sur les longues années qu’il a passées aux côtés du général Mathieu Kérékou dont il a démissionné du dernier gouvernement. Ainsi beaucoup de téléspectateurs auraient bien voulu saisir l’occasion de cette première sortie publique de l’intéressé depuis février 2006 qu’il a démissionné pour disposer d’éléments d’appréciation que n’ont pas pu leur fournir les nombreuses rumeurs et autres supputations qu’il y a eues à l’époque de la fameuse démission du plus  ‘’fidèle des fidèles’’ du général Kérékou.

Ludovic D. Guédénon

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