Semaine du cinéma contre l’oubli à Ouagadougou

/food/iculture.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » border= »0″ style= »float: right; » />L’exemple à suivre dans les autres pays africains

«Ramener sous les feux de la rampe des œuvres cinématographiques tombées dans l’oubli.» C’est l’objectif de la semaine du cinéma contre l’oubli (Semco) qui a lieu du 10 au 13 juillet prochains à Ouagadougou. Il s’agit d’une initiative de l’Association burkinabé du cinéma contre l’oubli qui est à sa deuxième édition. Tout au long de la semaine, l’association ramène sur les écrans, des œuvres cinématographiques qui de plus en plus sont entrain d’être abandonnées par les populations au profit des nouvelles productions.

Il aura donc au cours du festival, des projections cinématographiques. A l’affiche quinze films dont «La noire» de Ousmane Sembène, «Après l’urgence» de Jean Claude Frisk et Kollo Daniel Sanou, «L’Afrique sur scène» de Paulin Vieyra et Mamadou Sarr, «Le clandestin» de Zeka Laplaine, «Paris selon Moussa» de Cheik Doukouré «Jeunesse et migration» de Myriam Samaké, «Touki Bouki» de Djibril Diop Mambéty. La semaine n’est pas exclusivement réservée à la cinématographie. C’est aussi l’occasion de passer en revue les anciennes cultures qui sous l’effet de la mondialisation sont rangées dans les oubliettes. «Ce festival est une «revisitation» de la mémoire collective, des œuvres cinématographiques, des hommes et des cultures que l’on avait tendance à oublier», a déclaré Pierre Rouamba, réalisateur et responsable de l’association. Il est à préciser que par des projections, hommage sera également rendu aux cinéastes décédés. A cet effet, l’organisation a retenu de rendre particulièrement pendant cette édition un hommage mérité au réalisateur burkinabé Mamadou Djim Kola qui tiré sa révérence en 2004. Et ce, à travers des recueillements sur sa tombe, la projection de son film «Toungan, les étrangers», une exposition de ses photos et des débats sur sa vie.
Outre les projections, il est aussi prévu des séances de réflexion autour du thème principal de l’édition, «Migrations et population ». Une problématique pour discuter des sujets relatifs aux perspectives des migrations entre pays africains.

Blaise Ahouansè

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