Les accusations du commandant militaire contre Houngbédji et son garde du corps
Le président du Prd Me Adrien Houngbédji et son garde du corps ont essuyé hier les critiques du commandement militaire de l’Assemblée nationale dans la polémiques suscitée depuis quelques temps par rapport à l’insécurité au sein de l’institution parlementaire et au désarmement de garde du corps de certains députés.
Depuis quelques temps, des rumeurs persistantes font état d’une insécurité grandissante au sein de l’institution parlementaire puisque la vie de certains députés serait menacée suite au retrait par le commandement militaire de l’institution parlementaire des armes de type Akm aux gardes du corps. Cette situation a créé depuis peu de vives polémiques qui ont amené le commandement militaire de l’Assemblée nationale, le lieutenant colonel Guy Antoine Adjaho et le directeur de cabinet de Mathurin Nago à monter au créneau pour apporter des clarifications sur le sujet. C’était hier dans la salle de conférence du Codiam à Cotonou. Des révélations suffisamment graves ont été faites sur la personne du président Adrien Houngbédji et son garde du corps par rapport à cette affaire d’Akms. Le commandant militaire Guy Antoine Adjaho est revenu sur les relations actuelles entre lui et le garde du corps du député Adrien Houngbédji. A en croire ses propos, « le garde du corps a oublié qu’il est soldat. La polémique est partie de lui. Le député n’est pas responsable de l’Akm…». Plus acerbe, le lieutenant colonel a révélé à la presse que le garde du corps du président Adrien Houngbédji se serait permis sur ordre de ce dernier d’intimider des populations sur son domaine avec sa mitraillette qu’il aurait reçue pour une mission ponctuelle. Ce garde du corps aurait échappé à la vindicte populaire et aurait eu la vie sauve que grâce à l’intervention de la brigade de sécurité de la localité. Selon les propos du commandant militaire de l’Assemblée nationale, au total 57 Akms étaient hors du magasin d’armes de l’institution parlementaire et seuls 26 militaires auraient réintégré ces armes sur les 57, sans polémiques.
Face à la récente décision du commandement militaire, des insinuations politiques auraient commencé et on assiste à des légèretés de la part de garde du corps comme s’ils avaient perdu la raison. Face à cette négligence et cette irresponsabilité, le commandement militaire ne saurait déroger aux principes et règlements militaires. Il dira que << cette décision met à l’abri des risques de pertes et d’autres types d’avaries sur les armes pour mauvaises conditions de maintenance, passibles de lourdes sanctions>>. << A partir d’aujourd’hui, si un soldat n’obtempère pas, il subira la rigueur disciplinaire de l’armée>> a t-il conclu.
Ismail Kèko