Elections communales et locales

/food/todjinou.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » /> Todjinou répond à ses détracteurs
Le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Pascal Todjinou, a enfin rompu le silence. Sur les antennes de la télévision de Golf « Tv », il a répondu à ses détracteurs qui l’accusent d’avoir très mal organisé les dernières élections communales, municipales et locales.

Tout d’abord, il a montré comment le gouvernement du président Boni Yayi, à travers son ministre des Finances et de l’économie, Soulé Mana Lawani, lui a mis les bâtons dans les roues pour l’amener à ne pas organiser les élections. « On nous a amenés à reporter les élections », a-t-il déclaré. Par ce fait, M. Todjinou a révélé que tout a été fait pour priver la Cena qu’il a dirigée des moyens. C’est pourquoi, il a souligné que le pouvoir en place a une grande part de responsabilité dans les ratés constatés dans la tenue du scrutin de 20 avril dernier. Il a donné des exemples précis pour éclairer l’opinion publique nationale. Le président de la Cena 2008 a parlé des problèmes qu’il a rencontrés avec les autorités lors de la commande des bulletins de vote, alors que son institution a une autonomie de gestion. C’est dire que toutes les difficultés du monde lui ont été créées pour l’empêcher de faire son travail dans le respect des normes. Concernant les problèmes avec le Secrétaire administratif permanent (Sap/cena), contrairement à certaines langues, Pascal Todjinou a déclaré qu’il a passé service normalement. « J’ai passé service à la coordonnatrice du Sap/cena… », a-t-il fait comprendre. Pour se justifier, il s’est posé la question de savoir comment la Sap/Cena a pu avoir accès aux données qu’elle transmet à la Cour suprême. Pour conclure, M. Todjinou a indiqué qu’il a été victime de son intégrité morale face aux manipulateurs. A ce niveau, il a souligné qu’il a reçu des pressions de toutes parts auxquelles il n’a pas cédé.
Il faut rappeler que les résultats proclamés par la Cena ont été contestés en grande partie par les Forces cauris pour un Bénin (Fcbe), un regroupement politique proche du pouvoir. Pour se faire entendre, ils ont bloqué l’installation des conseils communaux où ils n’ont pas gagné. Des soulèvements de tous genres ont eu lieu. Par exemple à Avrankou, il y a eu des échauffourées entre militants Prd et Fcbe qui ont occasionné plusieurs blessés dans les deux camps. Mais depuis un bon moment, il y a une certaine accalmie sur le terrain. Et, la Cour suprême est en train de gérer les contentieux électoraux nés de ce scrutin. Au termes des délibérations de la Haute juridiction, les cauris gagnent encore des sièges. Beaucoup de recours restent à examiner.

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Jules Yaovi MAOUSSI

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