Madagascar obtient l'organisation du prochain sommet en 2010
Le XIIème sommet de la francophonie de Québec a pris fin hier dimanche 20 octobre aux environs de 14H O5 à Québec soit 19h05 ,heure de Cotonou.
C'est le Premier ministre Canadien Stephen Harper qui a prononcé l'allocution finale au nom du pays hôte, après une brève intervention du co-hôte du sommet , le premier ministre québécois Jean Charrest. Harper s'est félicité de la bonne tenue du sommet et a annoncé deux décisions importantes : la mise à disposition des pays en développement par le Canada d'un fonds d'un montant de 100milions de dollars pour les aider à faire face aux conséquences des changements climatiques. L'autre décision concerne l'organisation du prochain sommet de l'institution en 2010. C'est Madagascar qui a, pour ainsi dire ,raflé la mise, au détriment de la République démocratique du Congo donnée gagnante par les rumeurs véhiculées jusqu'aux dernières heures du sommet. Invité sur la chaîne de télévision francophone TV5, samedi dernier, le président de l'autre Congo, Denis Sassou Nguesso avait donné foi aux rumeurs en déclarant qu'il soutenait la candidature de son grand voisin le Congo démocratique. J'usqu'à la dernière minute, on a même évoqué l'idée d'une candidature commune des deux pays voisins dont les capitales se font pratiquement face. Une éventualité que d'aucuns ont balayé d'un revers de la main, la jugeant fantaisiste, parce qu'on ne voyait pas comment deux capitales fussent-elles aussi proches l'une de l'autre que Brazzaville et Kinshasa pourraient co-organiser un sommet. On explique ce revirement par le lobbying du président malgache Marc Ravolomanana présent au sommet et par l'absence de l'autre candidat, Joseph Kabila.
Par ailleurs, le sommet a pris fin sur une déclaration dite de Québec qui récapitule en 74 petits points chacun des grands thèmes à l'ordre du jour du XIIème sommet à savoir: 1°la langue française, 2°la paix, la gouvernance et l'Etat de droit,3° la gouvernance et la solidarité économique,4° l'environnement, le développement et les changements climatiques. Pour ce qui est de la crise financière internationale, la conférence soutient la position du président Sarkozy et s'engage, selon les termes de la déclaration à: " participer act ivement au renforcement du système financier international afin de le rendre plus cohérent et soutenir en particulier une réforme visant la transparence, la solidarité bancaire, l'intégrité et l'amélioration de la gouvernance économique mondiale"
Vincent FOLY
Cet article est un article du dossier " XIIè sommet de la francophonie"; Lire ci-dessous les autres articles du dossier:
1-Le top de la grand-messe
2-Le Québec, la France et les autres
3-Discours de Yayi Boni
4-Boni Yayi, une présence discrète et… sans relief
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