Grogne syndicale

La Cstb change sa stratégie de lutte
La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) entend changer de stratégie de lutte.

La situation sociale dans le  pays et dans les entreprises privées comme publiques est de plus en plus préoccupante, malgré la série de  mouvements de protestation menés ces derniers mois par les organisations syndicales. Car, le gouvernement n’a pris aucune mesure pour  alléger la souffrance des populations. La Cstb  dans la recherche de moyens visant à amener celui-ci à écouter le peuple pense  créer bientôt des comités de combat dans chaque secteur d’activité.
Selon les  responsables de la Cstb,  dans les années 80 notamment, vers la fin de 1988, alors que la situation était très semblable à celle que le peuple béninois vit aujourd’hui, ce sont des Comités d’action (Ca) qui avaient dirigé la lutte contre l’autocratie d’alors et ont vaincu. Ces comités d’action travailleront aux côtés des syndicats, puis ils seront plus libres de leurs actions là où le syndicat se trouve limiter ou bloqué. Ils auront la liberté  d’attaquer le gouvernement sur tous les fronts.
L’histoire nous enseigne que dans beaucoup de pays où la démocratie a triomphé,  c’était grâce aux comités qui ont pris le nom de « Soviet »notamment en Russie.
Les mouvements de protestation des diverses couches organisés çà et là ne semblent pas être à la hauteur des exigences du moment. A l’analyse,  il se pose la question des objectifs de ces luttes et leurs formes d’organisation. En effet, les objectifs de combat et leurs formes doivent être d’autant plus précis exigent et intransigeants que le système capitaliste qui craque de toute porte, que l’échec du libéralisme après celui du keynésianisme, confirme les analyses des révolutionnaires. Ce qui souligne le caractère inhumain des impérialistes et de leur soutien au Bénin.
Dans le but de répondre à cette préoccupation, la Cstb organise bientôt un forum à l’intention des travailleurs sur le thème : « Histoire du soviétisme dans le monde ».

Marius Kpoguè

 

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