Luttes contre les violences

Définir le concept de la violence et exposer les diverses formes de violences faites aux femmes. C’est le principal objectif de la conférence de presse qui a rassemblé hier au Codiam de Cotonou,  les membres de l’Ong Women in law and development Africa (Wildaf) et les militants de la lutte contre les violences faites aux femmes. La quinzaine contre la violence faite aux femmes est une initiative mondiale qui est à sa vingt cinquième édition. Elle se tient chaque année du 25 novembre au 10 décembre, date de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Au Bénin, le combat contre  les mauvais traitements infligés aux femmes a officiellement commencé en 1998. Cette année,  la dixième édition   s’est axée sur le thème «Halte aux violences à l’égard des femmes et filles». La cérémonie de lancement des activités marquant cette conférence était l’œuvre de  la   vice coordinatrice Elvire Houénassou de Wildaf accompagnée des représentants du ministère de la famille et de la solidarité et du Programme des nations unies pour la population (Unfpa). Maître Reine Alapini Gansou s’est chargée d’entretenir l’assistance sur les diverses formes de violences dont sont victimes des femmes. A en croire l’avocate, la violence qui n’est qu’une face de la discrimination s’éxerce le plus souvent dans les relations interpersonnelles. Elle se manifeste verbalement, physiquement, psychologiquement. Afin de poursuivre les luttes entamées depuis le dix huitième siècle pour faire disparaître cette pratique, des textes ont été adoptés. Il s’agit surtout de la convention des nations unies de 1979 sur les formes de discrimination, ratifiée par le Bénin. Le Wildaf vise de par  ses actions, à promouvoir les droits de la femme toujours bafoués et aider les victimes à obtenir gain de cause. Et ceci, à travers les diverses lois protégeant la femme au Bénin.

Nicoleta Akpiti