/food/gerddes.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » » /> Contribution du gerddes-afrique à ce que l'histoire ne begaye encore une fois : En 1993–1994 dans la région des grands lacs, il existait un petit pays dont une partie minoritaire de la population vivant en Uganda mis sur pied une armée de libération soutenue activement par ce pays. Cette armée de libération s’assigna pour devoir de reconquérir son droit inaliénable à la nationalité rwandaise ainsi que la nécessité de protéger le groupe Ethnique dont elle émanait. Le reste de l’histoire est connue ; la minorité ethnique prit le pouvoir, la majorité en déroute et en fuite est internationalement poursuivie pour crime de génocide. Tout ceci se passa avec le silence et la compromission d’une partie de la communauté internationale. Même les Etats qui ont volé au secours des populations en détresse doivent se taire au risque d’être accusés de génocidaires à leur tour.
-En République Démocratique du Congo, est-on en train de prendre les mêmes pour réécrire la suite d’une histoire inachevée ? Avec les même acteurs, les mêmes stratégies de mensonges et de désinformation à une différence près que:
– KAGAME est désormais dans le rôle de MUSOVINI
– NKUNDA est dans le rôle de KAGAME
– KABILA est dans le rôle d’HABYARIMANA et
– En moins la puissante Amérique, élections obligent.
Pour ne pas être pris aux pièges des conquérants régionaux, les congolais devraient prendre leur responsabilité avec un Etat plus fort appliquant des pratiques de cohésion nationale et de bonne gouvernance.
Les nombreuses initiatives diplomatiques actuelles devraient peut-être s’instruire des expériences malheureuses de l’ONU au Rwanda que décrit l’Ambassadeur Jacques Rocher BOOH BOOH dans son ouvrage « Le Patron de Dallaire parle » paru aux éditions Duboiris en Mars 2005.
Délivré à Cotonou, le 04 Novembre 2008
Pour le GERDDES-AFRIQUE,
Le Président
Me Sadikou Ayo ALAO
A
Leurs Excellences Messieurs les
Présidents et Chefs d’Etats de la
CEDEAO
Objet: Lettre ouverte du Gerddes-Afrique aux Présidents et Chefs d’Etats de la CEDEAO sur la crise financière internationale
Messieurs les Présidents
et Chefs d’Etats,
Le Gerddes-Afrique a l’honneur de porter à votre connaissance que la crise financière internationale qui frappe les pays développés à travers leurs institutions financières n’épargnera pas l’économie des pays émergeants et encore moins celle des pays pauvres.
-C’est vrai, cette crise trouve ses causes profondes dans la création immodérée d’instruments financiers, sophistiqués répondant aux besoins énormes des exigences budgétivores, de l’effort de guerre et de lutte tous azimuts contre un terrorisme que l’imaginaire des va t-en guerre a contribué à multiplier à un rythme exponentiel.
-L’Afrique souhaite légitimement avoir sa place dans les concertations internationales de réforme du système monétaire international, mais honnêtement la mérite t-elle ? A l’exception peut-être de l’Afrique du Sud !! L’Afrique a passé ses 50 années de souveraineté tant nationale qu’internationale à tendre la main, à suivre et à mettre en œuvre tous les projets et directives économiques des « grands » à travers entre autres les Institutions de Breton Wood.
-Si l’Afrique veut avoir un jour une chance de compter dans ces débats globaux, elle doit faire le ménage chez elle.
-En matière financière, faire le ménage ne peut-il pas vouloir dire pour la zone CFA: se décrocher enfin et courageusement de l’Euro (via le Franc Français) et avec la région CEDEAO, accélérer la marche vers une union monétaire. Ce choix a du reste déjà été fait, mais il n’a jamais été mis en œuvre en dépit de son impérieuse nécessité.
– Une telle zone monétaire serait assurément puissante et assurerait à elle seule qu’on nous associe aux grandes concertations financières et économiques internationales sans que nous soyons obligés comme aujourd’hui de quémander une place que nous n’avons rien fait pour mériter.
Dans cette attente, le Gerddes-Afrique vous prie d’agréer Excellences Messieurs les Présidents et Chefs d’Etats de la CEDEAO, l’assurance de ses sentiments déférents.
Le Président
Me Sadikou Ayo ALAO
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