L’appel de Amnesty international Bénin:
Amnesty international Bénin a célébré hier conjointement le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme et le dix-huitième anniversaire de la Constitution béninoise. Le thème retenu pour cet événement est : « Le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme dans la Constitution béninoise du 11 Décembre 1990». L’ exposé présenté à l’occasion par la directrice d’Amnesty international Bénin, Morèle Dehy a tourné autour de ce thème et sera enrichi par Damien Seglonou, Directeur des droits de l’homme du ministère de la justice et de la législation des droits de l’homme,Thierry Alia. Selon ce dernier, cette coïncidence interpelle chacun sur l’importance des droits humains sans perdre de vue l’effort fait par le gouvernement en sacralisant le droit à la vie à travers la Constitution béninoise et les démarches menées pour l’abolition de la peine de mort.
« La peine de mort ne constitue pas la solution à la délinquance mais c’est plutôt la sensibilisation et la vulgarisation des droits de l’homme de par l’éducation, qu’il faudra encourager,c’est d ailleurs ce rôle qu’à joué la constitution béninoise qui aujourd’hui est majeur et libre » a ajouté Thierry Alia. Par ailleurs, Me Gracia Holo, autre intervenant, après avoir précisé que la petite fille s’est largement inspirée de la grande mère en parlant de la Déclaration universelle de l’homme et de la Constitution, a souligné le rôle que joue la Cour constitutionnelle dans la défense et la protection des droits de l’hommes. Cependant, elle n’a pas manqué de dénoncer la corruption et l’impunité qui constituent selon elle un blocage pour le rayonnement des droits der l’homme au Bénin. Elle a également interpellé les parents au respect de ces droits à la maison en donnant le bon exemple et en traitant avec humanité leurs servants et servantes.
Somme toute, à partir de cette journée, Amnesty Bénin veut interpeller tous les citoyens Béninois à la valorisation de la Constitution béninoise du 11décembre 1990 de même que la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Evelyne Bolougbè (Stg)
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