/food/fcbe.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » » /> Les Fcbe affrontent les populations
L’installation du conseil communal de Sèmè-Podji, prévue hier, est reportée à une date ultérieure. Les populations sur pied de guerre contre les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) menacent de semer la terreur sur le terrain, parce qu’elles veulent ramener au poste de maire le très contesté de la localité, Mathias Gbèdan.
Hier par exemple, des groupes s’étaient déjà organisés pour empêcher l’élection du maire. Pourquoi une telle attitude des habitants de cette localité ? Durant ces cinq dernières années, ils estiment que les ressources de la commune de Sèmè-Podji ont été dilapidées. Cette mauvaise gestion a d’ailleurs été le thème de campagne des Fcbe pendant les dernières élections communales. Ce qui fait que les uns et les autres ne comprennent pas les raisons qui peuvent amener les cauris à prendre M. Gbèdan comme maire, malgré les gaffes qu’on lui reproche d’avoir créées.
De même, il y a les militants du Parti du renouveau démocratique (Prd) qui réclament la libération de leur conseiller séquestré par les Fcbe, depuis la semaine dernière. Eux aussi sont sur pied de guerre sur le terrain. Dans le même temps, il y a les sympathisants de la liste-Alléluia qui veulent en découdre avec les cauris, car ils militent pour l’élection de leur leader Jonas Gbénamèto au poste de maire de la localité. Selon les informations, ce dernier est en alliance avec le Prd et le Groupe des indépendants de Sèmè-Podji (Gisp). Si le conseiller Prd porté disparu ne revenait pas, le rêve de M. Gbènamèto est brisé. Cet état de choses suscite des commentaires à Djeffa, son fief traditionnel.
Aujourd’hui, le risque de violence est très grand à cause des manœuvres des partisans du chef de l’Etat qui mettent tous les moyens en oeuvre pour conquérir la mairie de la localité. Tout le monde est sur le qui-vive actuellement. Pratiquement, la commune de Sèmè-Podji est devenue une zone d’insécurité de haute intensité. L’installation dudit conseil communal n’est certainement pas pour demain, si les choses évoluent à cette allure.
J.Y. M.
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