Les camions sèment la terreur à Togbin
Suite à la mise en application de la décision du gouvernement relative à la fermeture des carrières d’exploitation de sable marin, les exploitants des différentes carrières de sable se dirigent désormais vers Togbin pour aller chercher du sable lagunaire.
C’est ainsi qu’on constate depuis quelques jours, notamment dans la journée du mercredi dernier, le défilé des camions transportant du sable sur la voie principale de Dèkoungbé. Cette situation risque d’occasionner si rien n’est fait d’autres difficultés. En effet, la route Dèkoungbé-Togbin n’était pas en bon état. En saison sèche, la voie est envahie par du sable d’une part et d’autre de fossés qui compliquent la circulation aux usagers de la voie.
En saison pluvieuse, c’est l’eau de pluie qui occupe certains périmètres de la voie et rend plus pénible le trafic sur cet axe routier. Les populations après avoir crié au secours à maintes reprises, se sont retrouvées confrontées au silence des autorités municipales qui n’ont pas cessé d’endormir la population par le dépôt de quelques tas de terre jaune sur certains périmètres, les plus endommagés de la voie. Voilà que les premières pluies ont déjà commencé et il est connu de tous que ces camions de par leurs poids détruisent les voies.
La question qui suscitent depuis peu l’émoi au sein des usagers notamment chez les conducteurs de taxi moto «Zémidjans» est de savoir si l’on devrait s’opposer à la circulation des ces grands engins qui se tiennent en file indienne, empêchant la fluidité de la circulation et augmentant les risques d’accident sur la voie. Voici ce que pense un riverain à propos de la question:« On ne peut pas tout de suite s’opposer à la circulation des camions car ainsi on risque de freiner l’évolution des différents chantiers surtout ceux de construction des autoroutes qui participent au développement du transport routier dans le pays.
Il faudra d’abord attirer encore une énième fois l’attention des autorités en charge de ce secteur sur l’importance de penser au pavage de cette voie car non seulement elle est assez large mais elle est la principale de cette localité. Mais quand le silence va trop durer alors le gouvernement sera responsable des conséquences qui en découleraient ».
Il faut noter que le gouvernement avait déjà été interpellé à plusieurs reprises face à l’état de cette voie mais jusqu’à présent rien n’a été fait pour combler les attentes des usagers de la route. Il faut à présent penser à régler le plutôt possible le problème car la présence de ces camions détruit davantage la voie et aggrave la souffrance des populations riveraines.
Sam C. Houédikin (Stg)