Christine Ouinsavi lance officiellement la campagne à Kétou
La campagne pour la commercialisation 2008-2009 de noix d’anarcades est devenue officiellement une réalité à la place du bicentenaire à Kétou le samedi dernier.
C’est le ministre du commerce en personne Christine Ouinsavi qui a procédé à ce lancement officiel à Kétou en présence du représentant de son collègue de l’agriculture, du préfet François Houessou et de tous les acteurs impliqués dans cette filière de noix de cajou. Le maire de Kétou Lucie Sessinou dira que la production de noix d’anarcades date de 1930 à Kétou.
A en croire ses propos, Kétou occupe une place importante dans la production de noix d’anarcades sur le plan national. Elle a exhorté les producteurs à se mettre en groupement et le gouvernement à les aider à travers l’octroie de micro crédits. Ce lancement est la preuve de l’importance que le gouvernement accorde à l’agriculture et en particulier à la production de noix de cajou, dira le préfet qui a souhaité que le gouvernement installe des unités de production à Kétou.
Pour Placide Ogoutadé, président des acheteurs et négociant de Kétou, c’est un évènement jamais enregistré dans leur commune. Selon lui, plus de 1600 tonnes ont été produites au cours de la précédente campagne et de bonne qualité. Il a évoqué les difficultés liées aux coûts mondiaux qui empêchent les producteurs de jouir de cette activité. Après avoir plaidé pour la vente groupée, Placide Ogoutadé a exhorté le gouvernement à revaloriser cette production et installer un magasin central à Kétou.
Après les mots du président de la Fédération nationale des producteurs et le président de la chambre d’agriculture du Bénin, le ministre Christine Ouinsavi précisera qu’à travers le lancement de la 7è édition de cette campagne, c’est l’occasion de dire l’importance que le chef de l’Etat accorde à la culture de noix de cajou et surtout à l’organisation de cette filière qui vient en 2è position après la production du coton. Les tracasseries routières, les dysfonctionnements, la pratique de non groupage des producteurs sont autant de difficultés relevées par Christine Ouinsavi. Elle a exhorté à l’installation d’unités de transformation par les acteurs avant de préciser que le prix du kg est fixé à 175 Fcfa. Pour finir, elle a souhaité que les acteurs de cette filière mobilisent leur énergie surtout à Kétou pour sauvegarder ce label.q I.K.