Le délestage cause des tourments aux populations
Depuis quelques mois, la fourniture en énergie électrique devient de plus en plus discontinue dans certains arrondissements de la commune d’Abomey-Calavi. Cette situation crée de nombreux problèmes dont les solutions résident dans la seule satisfaction immédiate des besoins des citoyens de cette commune en énergie électrique.
De jour comme de nuit, certains quartiers de l’arrondissement de Godomey souffrent d’un manque cruel d’énergie électrique, au point où les populations de la commune la plus peuplée au Bénin, se demandent si le phénomène du délestage est inéluctable pour la Sbee et donc pour le gouvernement du changement. En effet, presque tous les jours, certains quartiers de Godomey et de Cocotomey par exemple, sont plongés dans l’obscurité totale pendant des heures, suite aux coupures répétées d’électricité qui y surviennent à la tombée de la nuit. Ces délestages, pour la plupart noctambules, empêchent l’exécution des activités ou donnent un coup d’arrêt à ces dernières. Et pourtant, les habitants de certains arrondissements d’Abomey-Calavi sont tout de même contraints de vaquer à leurs activités, aux heures de coupures intempestives d’électricité.
C’est ainsi que les élèves, étudiants et enseignants, toutes catégories confondues, sont empêchés d’exécuter leurs activités intellectuelles. Il en va de même pour ceux dont les activités nécessitent l’usage de l’énergie électrique : les gérants des centres de cyber café, de saisie, d’informatique et autres. Outre donc le blocage des activités économiques, commerciales et intellectuelles, le délestage crée et favorise le banditisme dans cette commune .Pour preuve la police a pu mettre aux arrêts cette semaine, une bande de fumeurs et de vendeurs de cannabis dans l’arrondissement de Godomey. De même, il ya environ deux mois de cela un homme a été également égorgé entre 5 heures et 6heures du matin dans une rue à Godomey Gbègnigan.
Face à cette critique situation, certains citoyens de la commune, ne manquent pas de lancer leur cri de détresse à l’endroit de la Sbee et du gouvernement, par le biais des organes de presse. Ainsi, les élèves et les étudiants pourront préparer leurs examens de fin d’année dans de bonnes conditions, et les diverses activités des autres couches de cette commune, pourront également se faire normalement et ceci dans un climat de sécurité.
S. A. A. (stg)