Respect et promotion des droits de l’Homme

La chaire Unesco forme les officiers de police judiciaire

Le ministre de la Justice, Victor Topanou, a procédé, hier à l’Infosec de Cotonou, à l’ouverture du séminaire de formation des officiers de police judiciaire sur le respect et la promotion des droits de l’Homme organisé par la chaire Unesco des droits de la personne de la démocratie de la faculté de droits et de sciences politiques de l’université d’Abomey-Calavi.

L’objectif de cet atelier est de renforcer les capacités des participants, afin qu’ils accomplissent leur mission dans la sérénité. Le ministre Topanou a déclaré que le respect des droits de l’Homme est le socle de la démocratie. « Le choix de société que le peuple béninois a opéré en 1990 à la conférence nationale, à savoir la construction d’une démocratie pluraliste fondée sur un Etat de droit nécessite que l’on cultive chez le Béninois la culture démocratique et celle de l’Etat de droit », a-t-il fait savoir.

Ce fut le tour du titulaire de la chaire Unesco, Dorothée Sossa, de faire la différence entre la police administrative et la police judiciaire. Selon ses explications, la police administrative est également dite police préventive en ce que sa mission est d’assurer la sécurité ou la sûreté, la tranquillité, la salubrité publique. En somme, son rôle est garantir le maintien de l’ordre public par la prévention des troubles et des infractions, selon le développement de l’ancien ministre de la Justice.

Il a poursuivi en indiquant que la police administrative est spécialisée dans les services des renseignements généraux chargés d’informer le gouvernement sur l’état de l’opinion et la situation économique et sociale. Par contre, Dorothée Sossa a indiqué que la police judiciaire intervient lorsqu’il y a des infractions commises.

Il a cité l’article 12 du code de procédure pénale en vigueur au Bénin qui stipule que la mission de la police judiciaire est de constater les infractions à la loi pénale, d’en rassembler les preuves et d’en rechercher les auteurs tant qu’une information n’est pas ouverte. Plus précisément, M. Sossa a souligné  que les officiers et agents supérieurs de police judiciaire procèdent à des enquêtes préliminaires, soit sur les instructions du procureur de la République, soit d’office. Pendant trois jours, les officiers de police judiciaire vont apprendre les contours de leur mission sur le terrain, afin de rendre justice. Les hauts gradés de la police et de la gendarme nationale participent à ce séminaire qui s’achève demain.  Jules Yaovi Maoussi

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