Université d’Abomey-Calavi

/food/uac.jpg » hspace= »6″ alt= »UAC » title= »UAC »  » /> A qui profite la crise à la Fneb ?

Tout va mal désormais à la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb). Le président de cette organisation estudiantine est désormais, objet de toutes les critiques, avec à la clé des menaces de destitution qui pèsent sur sa personne. Mais l’intéressé nie les faits à lui reprochés. Il soupçonne plutôt ses détracteurs d’être à la solde de certaines autorités universitaires et politiques du pays. 

 La Fédération  nationale des étudiants du Bénin (Fneb) est secouée depuis quelques semaines par une crise interne, qui annonce des lendemains plus ombrageux à cette organisation estudiantine, si les données ne changent pas. Le Président de cette institution, Iréné Eustache Quenum est depuis pour  désavoué par certains de ces collaborateurs qui l’accusent de «mauvaise gestion et de malversations  de tous genres ». Le point d’orgue de ces accusations a été la récente décision prise par le Conseil central fédéral de la Fneb, qui a récemment prononcé sa destitution à la faveur d’une  assemblée générale convoquée d’urgence.  La nouvelle s’est répandue très rapidement sur  la campus d’Abomey-calavi , suscitant des commentaires tous azimuts. Il est aussi reproché à Mr Quenum  de travailler pour le compte de l’Alliance « G13 » et de l’opposition  en générale qui l’appuieraient  financièrement. De même, il ne respecterait en rien les principes liés à la gestion des affaires au sein de la Fneb et organiserait les choses à son bon vouloir.

Mais face à la presse, samedi dernier, l’homme a battu en brèche toutes ces accusations, en les assimilant plutôt à un complot ourdi contre sa personne, pour lui arracher « un  poste tant convoité ». Cette crise rappelle-t-il, est née de ses déclarations de soutien en faveur des étudiants victimes de la fusillade survenue le lundi 24 novembre 2008 sur le campus. Tout serait parti de là, à le croire, car, en décriant le Doyen Amoussouga et son garde du corps dans cette affaire, il n’a pas été apprécié de tout le monde, notamment des responsables étudiants proches de ce doyen qui ont commencé par  lui mettre  le bâtons dans les roues. Il lui a  été même exigé de présenter des excuses publiques. Ce qu’il a dû faire  sans aller contre sa propre conviction qui est défendre les étudiants en tout moment et partout où besoin sera.  De son côté le président du Bef/Fneb accuse également   les membres du  Ccf d’être en « mission commandée » pour des autorités universitaires qui  n’hésiteraient à mettre des fonds à leur disposition pour la cause Dans tous les cas, il pense que cet organe n’a aucun pouvoir pour le destituer, au risque de violer les textes de la Fneb « Nous sommes prêts à aller au débat contradictoire dans cette affaire pour sauver l’héritage  que nous ont légué  nos aînés » a –t-il martelé, par ailleurs, lors de sa conférence de presse
 Du reste, il faut noter que la Fneb est désormais ébranlée par des querelles que nourriraient  des  clans politiques du pays à des fins difficilement appréciables.

Christian Tchanou

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