Le Syntra réplique au Synass
Le Syntra Cnss, le second syndicat des travailleurs de la caisse nationale de sécurité sociale du Bénin est monté vendredi au créneau pour porter la contradiction à la sortie d’il y a quelques jours du secrétaire général du Synass. Il ne se reconnaît pas à travers les propos de Paul Hounguèvou
C’est d’un revers de la main que les Pierre Dossou-Kiki et ses compères ont balayé les accusations de mauvaise gestion que Paul Hounguèvou a porté contre le directeur général de la Cnss. Pour lui, « il n’y a pas péril en la demeure ». Se basant sur le fait qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, il reconnaît toutefois qu’il y a certainement des choses à améliorer. Cependant, il ne trouve pas ce qu’on pourrait reprocher à M. Moussa dans sa gestion tant sur le plan des ressources humaines que financières. Pour lui, c’est rechercher la petite bête là où il n’y en a pas quand on veut trouver que la gestion du Dg/Cnss actuel n’est pas satisfaisante. Pierre Dossou-Kiki estime que plusieurs points positifs sont à mettre à l’actif de M. Moussa. Il s’agit par exemple de l’assainissement des finances de l’entreprise. Le SG du Syntra avance également que les 40 millions qui doivent servir à acheter un véhicule que Paul Hounguèvou essaie de brandir comme étant une malversation est bel sont bien inscris au budget de l’entreprise.
Il précise que c’est d’ailleurs une prévision qui a été visée par le Conseil d’administration de la Cnss. En ce qui concerne le salaire mirobolant que le Dg se serait taillé, le Sg rassure que c’est le Conseil d’administration qui l’a proposé. C’st donc au Conseil d’administration dont le président est l’ancien Secrétaire général de la centrale syndicale dont M. Hounguèvou est membre. L’autre sujet qui défraie la chronique depuis la sortie médiatique du Synass, c’est l’affaire des 5 milliards que doit la Libye dans l’achat d’un domaine appartenant à la Cnss. Le Syntra estime que la responsabilité de M. Gabriel Moussa n’est nullement engagée. Car, la négociation a eu lieu entre les responsables au sommet de l’Etat. Ce n’est donc pas la bonne porte que frappe Hounguèvou et ses amis. Pierre Dossou-Kiki et ses amis se disent d’ailleurs prêts pour un débat contradictoire.
Benoît Mètonou