Colloque international sur les relations Afrique-Chine

Le professeur Aguessy œuvre pour un panafricanisme de valeur

« Enjeux, défis et perspectives ». C’est le thème du colloque international sur les relations entre l’Afrique et la Chine ouvert hier à l’Institut de développement et d’échanges endogènes (Idee) à Ouidah sous la direction du professeur Honorat Aguessy.

Il est question de s’appuyer sur l’exemple chinois pour réussir le panafricanisme. Plusieurs personnalités politiques ont fait le déplacement. Le maire de la localité, Sévérin Adjovi, le président du Conseil économique et social, Raphiou Toukourou, l’ancien ministre pendant la période révolutionnaire, Ali Houdou, le secrétaire de la Confédération générale des travailleurs du Bénin, Pascal Todjinou, des jeunes et des panafricanistes ont répondu à l’appel du chercheur Aguessy. Au cours des discussions qui vont durer jusqu’à lundi prochain, il sera démontré qu’aucun continent de la taille et de l’importance de l’Afrique ne saurait être marginalisé, vivre et prospérer en vase clos. Il est aussi question d’indiquer que les relations entre différents ensembles et pays impliquent des exigences, des normes et des comportements à respecter, et préciser comment amener les rapports entretenus à déboucher sur le partenariat gagnant-gagnant. Comme résultats à la fin du colloque, il est prévu la circonspection dans les relations entre les Africains et les étrangers, des horizons pour trouver des marchés de travail à la jeunesse, la diversification de la coopération, la meilleure connaissance de l’interlocuteur en vue d’un rendement pertinent et des acquis adéquats pour les opérateurs économiques.

« Chacun sait que les relations entre la Chine et l’Afrique ne datent pas d’aujourd’hui », a déclaré le professeur Honorat Aguessy, avant d’ajouter que des diplomates venus de l’Egypte des Mamelouks, du Sultanat de Malindi et d’autres régions d’Afrique, étaient en relations étroites avec les Chinois. Pour lui, la Chine est un partenaire privilégié pour le développement du contient africain. Comme le responsable de l’Institut de développement et d’échanges endogènes, tous les invités ont vu la pertinence du renforcement des relations avec la Chine pour que le panafricanisme devienne une réalité.

Jules Yaovi Maoussi

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