Jean-Marie Ehouzou à propos de la direction générale de l’Unesco

« Le Bénin soutient la candidature de Nouréini Tidjani Serpos »

Jean-Marie Ehouzou, ministre des affaires étrangères, était l’invité samedi dernier de l’émission ‘‘Dossier à la une’’ de l’Ortb. A l’occasion, il est intervenu sur ce qu’il convient d’appeler l’affaire Nouréini Tidjani et bien d’autres qui entre dans le cadre de la diplomatie béninoise dont il a la charge.

« Le Bénin soutient  la candidature de Nouréini Tidjani Serpos à la tête de l’Unesco ». Ses propos  du chef de la diplomatie béninoise  sont censés mettre fin à la polémique au sujet de la candidature de Nouréini Tidjani Serpos à la direction générale de l’Unesco. Selon le ministre, ce soutien s’est manifesté à travers la lettre de recommandation que le président Boni Yayi a signée à l’endroit de ses pairs. Au cours de l’émission, le ministre a dit ne pas comprendre  que des gens  puissent penser que le régime du changement,  qui s’est donné pour priorité la promotion des cadres béninois dans les institutions internationales, ne puisse pas soutenir cette candidature. Car, explique-t-il, Tidjani Serpos est un bon candidat et son parcours au sein de l’Unesco est éloquent à plus d’un titre. Il a fait également remarquer que les deux prédécesseurs de président  Boni Yayi ayant contribué à l’ascension de l’homme, il n’y a pas de raison que lui fasse autrement.
Cependant le ministre déplore que Nouréini Tidjani ait déclaré tardivement sa candidature. Néanmoins, il  pense qu’il existe des chances réelles que celui-ci passe. Bien que l’Union africaine soit pratiquement acquise à la candidature de l’Egyptien et que la Malawi et la Bulgarie aient aussi des candidats, le Bénin n’est pas prêt de se décourager. Le ministre  Ehouzou s’est montré totalement  confiant et pense que pour lui,  la bataille ne fait que de commencer.

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Le ministre s’est aussi penché sur le cas des Béninois de la diaspora. Selon lui,  ils font également partie des priorités de la diplomatie béninoise. ‘‘Ils veulent venir pour apporter leur expertise. Nous avons un programme pour offrir des facilités à ceux qui veulent investir’’ a-t-il affirmé.  Il a ainsi invité les Béninois de l’extérieur à faire ce que les autres africains de la diaspora font dans leur pays d’origine. Il  cite en exemple le cas des banques  initiées t par les Ethiopiens et les Sénégalais de la diaspora. Sur l’apport de la compétence des Béninois de la diaspora, il a estimé  que « nous avons une diaspora de qualité, ce sont des cadres valables à l’extérieur mais, ils doivent faire correctement leur travail lorsqu’ils bénéficient de la confiance du chef de l’Etat ». Le même appel a été lancé à l’endroit des Béninois qui sont dans les institutions internationales.

Benoît Mètonou  

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