Non désignation de leurs représentants au sein des Ccs-lépi

Les députés de l’opposition toujours divisés

(Ils ont encore 10 jours pour se conformer)
La dernière séance plénière a permis à l’Assemblée nationale de désigner ses représentants au sein de la commission communale de supervision (Ccs) de la Lépi seulement, quatre groupes parlementaires sur les huit que compte l’institution parlementaire ont pu répondre à cette exigence.

Ce sont notamment les groupes parlementaires de la mouvance à savoir «Bénin émergent Solidarité-Progrès», «Fcbe-Sursaut patriotique», «Démocratie-émergence» et «Unité Nationale» et aussi le groupe parlementaire Add Nation et Développement présidé par la présidente Rosine soglo. En revanche, de sources proches du parlement, les trois autres groupes parlementaires de l’opposition, à savoir «Prd», «G13» et «Add Paix et Développement» peinent à trouver le consensus pour désigner leurs représentants. Des tractations continuent de se mener  en leur sein pour trouver un point d’accord.  Cette situation et les réserves portées par les responsables de la «Renaissance du Bénin»,  font partie des raisons qui   font traîner les négociations au niveau de l’intergroupe parlementaire Prd, G13 et Add Paix et Développement. Surtout que les responsables de la Rb,  membre du groupe «Add Nation et Développement», n’ont pas voulu composer cette fois-ci avec leurs homologues de l’opposition.

Au cours de la plénière du mardi dernier, le président de l’Assemblée nationale a notifié aux groupes parlementaires retardataires qu’ils ont au plus tard jusqu’au 10 août prochain date de la clôture de la session extraordinaire pour déposer les noms de leurs différents représentants au sein de la Ccs-Lépi. Face à cette impérative,  les trois groupes parlementaires sont contraints de trouver un arrangement et d’accorder leurs violons avant cette  date butoir. Car, l’enjeu  est de taille. 

En effet, il s’agit de structures qui ont supervisé la réalisation de la Liste électorale permanente informatisée, dont l’importance n’est plus à démontrer pour les élections à venir.   Mais pour l’heure, la tâche demeure encore difficile pour les députés de l’opposition, car visiblement, et selon des indiscrétions, ils restent toujours divisés sur cette désignation.

Ismail Kèko