Plainte contre les déclarations du président de « Restaurer l’espoir »

Les Soglo gagnent contre Candide Azannaï

Vendredi dernier, la mairie de Cotonou a gagné le procès en première instance contre le président du Parti « Restaurer l’espoir », Candide Azannaï. Ce dernier a été condamné par la justice à verser un million de francs cfa au trésor public et deux millions de francs cfa au maire de Cotonou, Nicéphore Soglo et à son premier adjoint, Léhady Soglo.

Ce sont les avocats Faustin Achadé, Bienvenu Bédié et Raphiou Paraïso qui ont défendu la municipalité de Cotonou dans cette affaire, alors que Me Boccovo a assuré la défenses de l’accusé. Pourquoi ce procès ? Le 26 mars dernier au siège de parti politique à Cotonou, Candide Azannaï a traité les Soglo de tous les noms au cours d’une conférence de presse qu’il a donnée au lendemain du cambriolage du siège de la Renaissance du Bénin. Abordant le volet de la gestion de la mairie de Cotonou, le conférencier a déclaré que les ressources de la municipalité de la plus grande ville du Bénin sont pillées par Soglo et ses collaborateurs. Il a même souligné que plus de 12 milliards sont engloutis, alors que la ville est sale. En plus, il a parlé du bradage des réserves domaniales par les autorités municipales. Il est allé plus loin en déclarant que Léhady Soglo constitue une cagnotte de guerre pour 2011. Il a qualifié de montage l’agression contre le siège de la Rb. Ces déclarations jugées sans fondement ont indigné les Soglo qui ont porté plainte contre lui.

 En première instance, Candide Azannaï a perdu. Contacté hier au téléphone, ce dernier  a fait savoir qu’un procès n’est pas perdu tant qu’on n’a pas fait appel. Il affirme que son avocat Me Bocovo a interjecté l’appel le même jour. Selon lui, seule la fin de la procédure pourra déterminer le vainqueur et le vaincu.

Jules Yaovi Maoussi