Quel Fitheb pour 2010?
De passage hier sur les plateaux de la chaîne de télévision Canal 3 Bénin, le ministre de la culture, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Galiou Soglo s’est prononcé sur plusieurs sujets dont l’organisation du Fitheb 2010 et la piraterie.
Galiou Soglo, le ministre de la culture, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales était l’invité hier sur l’émission «Zone franche» sur la télévision Canal 3 Bénin. Après avoir fait un bilan de ses douze mois à la tête de ce département ministériel, il a essayé de répondre à quelques autres préoccupations des deux journalistes animateurs. Lesquelles préoccupations sont entre autres, l’organisation du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), la lutte contre la piraterie.
Pour l’organisation du Fitheb, le ministre avoue qu’il nourrit une forte ambition de faire de ce grand rendez-vous culturel, une réalité en 2010. Il souhaite que «la fête soit belle» au tour du théâtre. Mais d’après ses propos, jusqu’à la date d’aujourd’hui, il n’existe pas encore un planning consensuel d’actions à propos entre le Conseil d’administration du Fitheb et le ministère de la culture. «Je dois rencontrer le Conseil d’administration dans les prochains jours, dans la semaine, pour qu’on puisse décider de comment aller, […]» a-t-il déclaré. Or conformément à la tradition, l’événement doit se tenir en mars prochain. Soit dans cinq mois. Et cinq mois pour préparer un grand festival comme le Fitheb, on se demande si la fête sera vraiment belle comme le souhaite le ministre. Est-ce qu’en cinq mois les disfonctionnements qui existent pourront être corrigés, du moins la plupart? Car, il y en a, à en croire le ministre Galiou Soglo. «Si la coopération française s’est désengagée, c’est parce qu’il y a un disfonctionnement» a-t-il expliqué.
Quant à la lutte contre la piraterie, l’invité a aussi reconnu qu’il s’agit d’une «question lourde». A l’en croire le Bureau béninois du droit d’auteur et des droits voisins (Bubedra) travail dans ce sens. Cette structure, explique t-il, a commencé par avoir quelques résultats. Mais selon le ministre, la piraterie n’est pas seulement un combat de son département ministériel. Il faut à l’en croire l’aide du ministère de l’intérieur pour plus d’efficacité dans la lutte.
Blaise Ahouansè