Des cadres du ministère de la santé réagissent
Vincent Achagbè, Alfred Dansou et laurent Assogba respectivement chef cellule des marchés, directeur des pharmacies et du médicament, et directeur générale de la protection sanitaire, étaient hier les invités de l’émission « Question d’actualités ». Ils sont venus apporter des éclaississements dansl’affaire acquisition de vaccin anti méningo.
« La certification de l’Oms ». C’est le dossier qui a créé la dissidence entre le ministère de la santé et le président directeur général de la société Pharmafrique. Toussain Kakpo. Ce dernier était l’invité de l’émission question d’actualités du dimanche 4 octobre. Dans son intervention,il fait des allégations qui font de lui la victime dans l’affaire acquisition de vaccin. Indexés, le ministère dela santéparlebiais de troisresponsables de santé , a jugé utiles d’apporter des clarifications. C’est ce qui justifie les interventions de Vincent Achagbè, Alfred Dansou et de Laurent Assogba sur « Question d’actualité » du dimancedernier. Aux dires du premier Vincent Achagbè, chef cellule des marchés, le vaccin de Pharmafrique n’est pas reconnu par l’Organisation mondiale de la santé. Car il ne dispose pas d’une certification délivrée par l’Oms. Le directeur des pharmacies et du médicament, alfred Dansou confirme les propos de Vincent Achagbè en apportant des éléments d’éclaississement sur le rôle du certificat de préqualification ou la certification. A l’en croire, c’est un système mise en place par l’Oms pour s’assurer de la qualité des produits pharmaceutiques qui sont mis sur le marché. Pharmafrique ne dispose pas de ce document,mais a livré pendant des années des produits au ministère dela santé jusqu’à ce que son dossier soit déclaré adjudicataire provisoire. Laurent Assogba, Directeur générale de la protection sanitaire estime qu’il ne lui revient pas de notifier à Toussaint Kakpo ce qui manque à son dossierce.
Il conclu que Phramafrique est ainsi exclu du marché public jusqu’au moment où il entrera en possesion d’une certification del’Oms. Outre la certification, Laurent Assoga expose le problème de qualité. « Lors dela dernière livraison, sur les solvants que nous avons pris,plus de la moitié était cassée » déclare-t-il. Pour lui c’est une preuve suffisante pour douter de la qualité des produits de Pharmafrique.
Nicoleta Akpiti