Reckya Madougou décroche pour le Bénin le mérite d’avoir mis les femmes au travail
Dimanche 08 novembre 2009 s’ouvre au Centre de formation international Golda Meir du Mont Carmel à Haïfa en Israël la Conférence internationale des femmes dirigeantes. Une cinquantaine de femmes de haut niveau venant de 30 pays, dont des ministres de gouvernement, des membres de parlements et des personnalités de la société civile et du monde académique ont donc pris part à cette Conférence internationale consacrée à la Crise internationale : l’implication des femmes. Au nombre des participantes à cette rencontre présidée par la sous-secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), conseillère spéciale pour la parité entre les sexes et la promotion de la femme, Rachel Mayanja, la République du Bénin comptait une représentante, son ministre en charge de la Microfinance et de l’Emploi des Jeunes et des Femmes, Reckya Madougou.
Axés sur la parité entre les sexes, la promotion de la femme et les impacts sur la crise financière en cours sur tous les aspects de la société, les travaux de l’édition 2009 de la Conférence internationale des femmes leaders ont débouché sur d’importantes conclusions muées en une plate-forme de plan d’action dans les domaines socio-économiques dans divers pays. Officiellement ouverts le dimanche 08 novembre 2009 au Centre de formation international Golda Meir du Mont Carmel à Haïfa en Israël en présence de Mme Gila Gamliel, Ministre, députée pour la parité entre les sexes et la promotion de la femme, ces travaux ont enregistré la participation active de la République du Bénin. Désignée par le gouvernement pour pendre part à cette rencontre de haut niveau sur le thème : « Crise financière mondiale et implication des femmes », Mme Reckya Madougou, Ministre béninois de la Microfinance et de l’Emploi des Jeunes et des Femmes y a honoré son pays. D’abord, à travers la qualité unanimement reconnue par les participantes à la communication qu’elle présentée et qui est intitulée : « Crise économique et financière internationale et implication des femmes : cas de la Microfinance au Bénin », ensuite par ses interventions et autres apports aux différents débats menés au cours des travaux puis surtout, enfin au regard du témoignage permanent des valeurs citoyennes, démocratiques et autres sociales reconnues légendaires à la République du Bénin. Placé sous les auspices de l’Agence israélienne pour la coopération au développement du Ministère des Affaires étrangères (anciennement MASHAV), cet événement en plus des femmes ministres, députées et autres leaders de la Société civile qui y ont pris part, a enregistré la participation de plusieurs autres femmes expertes du monde entier, chercheurs dans les domaines socio-économiques puis représentantes des agences de l’ONU et d’organisations régionales et internationales. La cinquantaine de participantes à la rencontre, avant de se séparer, ont été honorées par le porte-parole de la Knesset, Reuven Rivlin, qui en plus d’une séance d’échanges qu’il leurs a accordées, les a reçues à déjeuner pour ainsi, à travers elles, honorer les trente (30) pays dont elles sont venues.
La crise, une opportunité pour les femmes
La principale recommandation issue des travaux de cette conférence internationale consiste en ce que les femmes « doivent elles-mêmes et tous les acteurs de leur autonomisation considérer que la crise économique et financière internationale constitue une opportunité en ce sens qu’elle permettra de libérer davantage leur potentiel économique ». A cette recommandation se greffent d’autres notamment l’appel en direction des Etats qui compte-tenu de la rareté des ressources doivent désormais « les utiliser différemment ». Ainsi, comme c’est déjà le cas en République du Bénin où les portefeuilles de certains programmes et projets seront révisés en vue d’un redéploiement de leurs crédits ou d’une partie vers d’autres initiatives visant notamment l’autonomisation des femmes et le renforcement de leur potentiel économique, les femmes leaders du monde invitent par cette recommandation, les Etats à investir prioritairement dans le capital humain féminin à travers la microfinance, la formation et autres transferts de connaissances…
Aussi les participantes recommandent-elles à la communauté internationale d’inscrire au nombre des critères d’évaluation des efforts des Etats, la promotion du genre et les initiatives en faveur de l’autonomisation des femmes. Les femmes leaders du monde se sont enfin engagées d’associer dorénavant les médias et la société civile à leurs actions notamment pour une meilleure sensibilisation aussi bien de toutes les femmes de toutes les conditions que des décideurs et de toute l’opinion sur la nécessité de placer la femme au cœur des initiatives de développement.
Cellule de Communication du MMEJF
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