Fête de l’Aïd el kabir

Les mosquées Idi bondées de fidèles musulmans

Quelques semaines après la célébration de la fête de ramadan, les fidèles musulmans ont célébré le vendredi dernier sur toute l’étendue du territoire national la fête de l’Aïd el kabir communément appelé la fête de tabaski «fête du mouton». C’était une occasion pour les fidèles musulmans de se rendre tôt le matin dans les mosquées Idi retenues à cette occasion ; on pouvait constater que ces mosquées Idi ont été bondées de monde, une manière de dire que malgré les conditions financières difficiles, la foi y est toujours. En effet, une fois que la prière officiée par l’imam central achevée, ce dernier de manière significative a immolé un mouton pour signifier que la fête de tabaski est officiellement lancée et que chaque fidèle arrivé à la maison peut  immoler une bête. Mais en marge de cette pratique, la communauté islamique Ahmadiyya de Porto-Novo, au terme de la grande prière, n’a pas immolé de bête à la mosquée Idi. C’est une fois arrivé dans leur maison que les fidèles peuvent sacrifier à la tradition.  A cet effet, c’est la grande mosquée Idi de Ouinta qui a servi de cadre à la prière officiée par l’Amir Ahmad Farooq Rana qui a profité de cette opportunité pour adresser un message de paix, de sacrifice et de partage aux fidèles. Selon ses propos, les mauvaises pratiques doivent être bannies des comportements des fidèles.

Au cours d’un échange avec la presse et en présence du vice président de Humanity First, l’Amir Ahmad Farooq Rana précisera le vrai sens et la signification de la fête de l’Aid el kabir qui selon lui a été instaurée depuis que le prophète Abraham a voulu en signe de foi à Dieu, immoler en sacrifice son fils Ismaël. Selon lui, c’est exactement le 10è jour après le pèlerinage que les musulmans égorgent le mouton. Les oeuvres sociales engagées depuis la dernière fête de ramadan à l’endroit des familles démunies n’ont pas été occultées. A en croire l’Amir, la viande de mouton sera distribuée dans chaque maison et à l’intention des pauvres.

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Ismail Kèko  

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