Le ministre Jean-Marie Ehouzou devant la commission budgétaire

Environ 17 milliards FCFA prévus au titre de 2010

Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine, de la francophonie et des Béninois de l’extérieur Jean-Marie Ehouzou a défendu hier son projet de budget pour l’année 2010 devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale. Selon des sources proches de la commission, ce budget est estimé à environ 17 milliards FCFA au titre de 2010 contre environ 18 milliards FCFA pour le budget 2009. Ce projet de budget gestion 2010 a connu, compte tenu de la crise financière, une baisse considérable. Au terme des travaux en commission budgétaire, le ministre Jean-Marie Ehouzou reconnaît que les députés dans leurs diverses interventions, ont déploré la réduction opérée sur le budget de son département. A en croire ses propos, si on veut faire une diplomatie offensive, cela nécessite des investissements. D’autre part, le ministre Jean-Marie Ehouzou a expliqué aux députés qu’il est nécessaire d’agrandir la carte diplomatique du pays. Selon lui, l’année dernière, il y avait 31 postes diplomatiques mais aujourd’hui le pays compte 35 car de nouvelles ambassades ont été créées, notamment quatre nouvelles à savoir, celles du Qatar, de l’Inde et des deux Rome, Rome Saint Siège et Rome auprès de l’Etat italien. D’autre part, dans la présentation faite, il n’y aura plus de chargé d’affaires au niveau des ambassades mais plutôt des ambassadeurs. Comme autre nouveauté pour le budget 2010, le renforcement du volet communication. A en croire le ministre des affaires étrangères, tout ceci nécessite des moyens.

Pour ce faire, les députés ont promis d’accompagner ce ministère. Aussi rassure le ministre que des financements seront recherchés au niveau des partenaires. « Ce budget 2010, il faut le reconnaître, est insuffisant, les députés l’ont remarqué et le chef de l’Etat en est conscient » a déclaré le ministre Ehouzou pour finir. Il faut signaler que de nombreuses recommandations ont été aussi faites par les députés en vue d’une amélioration de l’image de nos représentations.

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Ismail Kèko

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