Ils réclament l’augmentation de leur prime
Après les multiples contestations des manœuvres de la Commission politique de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), l’institution du député Epiphane Quenum est confrontée à une autre crise. Les agents cartographes, dont le rôle dans le cadre du processus de la Lépi est de révéler le nombre de populations et hameaux dans les différentes régions, déclarent la guerre à leur premier responsable, Epiphane Quenum. Pourquoi ? Ils sont sur le point d’abandonner leurs activités sur le terrain, si leur revendication n’est pas satisfaite. Pour ce faire, ils refusent de prendre une prime de 3500f par jour à eux accordée par la Cps/Lépi. Hier au siège de leur institution, formant de petits groupes, ils soutiennent que tant qu’il n’y aura pas une augmentation sensible de cette prime, ils bloqueront les travaux de la Cps/Lépi. Dès lors, ils estiment que M. Quenum est à plus de deux millions le mois, alors que les agents cartographes, prenant d’énormes risques sur le terrain, sont marginalisés dans les rémunérations.
Actuellement, est-ce que la Cps/Lépi a-t-elle les moyens de répondre aux exigences des cartographes ? Apparemment non. Selon les informations, les partenaires au développement n’ont pas encore débloqué les gros moyens à la structure de réalisation de cet instrument électoral. Même, le gouvernement n’a pas encore fait le nécessaire. Cela pourrait expliquer les difficultés de ladite commission à répondre efficacement à leur revendication. D’une manière ou d’une autre, leur mécontentement est une nouvelle équation dans la réalisation de cet outil électoral très sensible pour la transparence des élections générales de 2011.
A l’allure où vont les choses, les chances de réalisation de cette Lépi s’amenuisent.Le mécontentement des cartographes vient ainsi compliquer la situation. On attend de voir comment M. Quenum pourra s’en sortir. Jules Yaovi Maoussi
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