Me Alao est-il en mission ?

Dans l’affaire qu’il convient d’appeler « affaire Adovèlandé », bien des interrogations se posent sur le rôle que joue le célèbre président du Gerddes=Afrique, Me Sadikou Ayo Alao. En effet, c’est lui en tant qu’avocat de Shelter Afrique qui a assigné Simon Pierre Adovèlandé en justice. Dans un  premier temps, on note que contrairement à ses habitudes, Me Alao est monté au créneau tout de suite sur un dossier. Il peut se dédouaner en estimant qu’il est partie prenante dans cette affaire. Soit. Mais quand c’est sur les écrans de la télévision nationale, une télévision sur laquelle il était presque une persona non grata depuis plusieurs mois voire années, on ses demande bien ce que cela cache. Surtout qu’à l’occasion de cette affaire, ce sont les premiers responsables de la chaîne qui ses sont portés vers lui.  Dans un second temps, on est surpris que le défenseur des causes nobles  que l’on connaissait jusque-là ne puisse pas savoir qu’il apportait ainsi du pain béni à l’Exécutif  dans sa quête de faire « couler » depuis Simon Pierre Adovèlandé, en déclenchant cette procédure judiciaire. Il n’est d’ailleurs un secret pour personne, comme l’ont si bien rappelé les avocats de ce dernier, que des tentatives ont été menées pour l’en lever de son poste de Coordonnateur du Mca. Me Alao est donc  assez averti pour se rendre compte qu’il offrait aux actuels gouvernants quelqu’un qui constitue une épine dans leur pied dans leur volonté affichée d’une unanimité absolue. Selon les avocats de Simon Pierre Adovèlandé,  ce dernier aurait déjà pris des engagements jusqu’à la signature d’un chèque pour ses poursuivants.

Dès lors, on se demande ce pourquoi la voie du dialogue n’est pas privilégiée, puisque ce chèque constitue un gage de bonne foi du mis en cause.  Au vu de ce que l’affaire est normalement purement commerciale, pourquoi avoir engagé une procédure pénale. Autant de questions dont les réponses amènent à demander si Me Alao était en mission malgré son dévouement à défendre les libertés publiques.  
B.M

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