L’Union fait la nation désigne son candidat ce jour

L’Union fait la nation (Un) va désigner ce jour à Cotonou son candidat à la prochaine élection présidentielle. Cela va se faire par le biais d’une conférence de presse qu’elle va donner à son siège au quartier Fifadji.

Le jour-J est enfin arrivé. L’Union fait la nation va mettre fin au suspense autour du nom de son joker à la prochaine élection présidentielle. Qui va être désigné entre Me Adrien Houngbédji du Parti du renouveau démocratique (Prd), Léhady Soglo de la Renaissance du Bénin (Rb) et Emmanuel Golou du Parti social-démocrate (Psd) ? Cette question doit trouver sa réponse aujourd’hui. Ceci est la résultante d’un long processus caractérisé par des tractations entre les différents acteurs de cette coalition décidée à conquérir le pouvoir en 2011. Depuis plus d’une semaine, les réunions nocturnes se sont multipliées pour harmoniser les différents points de vue.
En rendant public le nom de son candidat, l’option de l’Union fait la nation a ses atouts et faiblesses. En termes d’avantages, elle pourra phagocyter la mouvance. Aujourd’hui, il n’est plus un secret pour personne qu’autour du président Boni Yayi, il y a trop de mécontents qui cherchent refuge dans des regroupements capables de renverser le régime actuel en 2011. Ainsi, parmi les Fcbe, il y en a qui sont Yayi, le jour, et opposants, la nuit. A l’allure où vont les choses, il y aura beaucoup de défections dans la mouvance avant 2011. C’est dire que l’Union fait la nation pourra les récupérer pour renforcer ses bases. De même, la consolidation du groupe donnera plus confiance à leurs militants. Même, plusieurs acteurs politiques indécis et opérateurs économiques pourraient être de leur côté. Mais, au-delà de ces avantages, l’option de l’Union fait la nation présente des risques. Quel que soit le candidat qui sera désigné, le pouvoir en place mettra tout en œuvre pour tenter de déstabiliser le groupe. Le remaniement ministériel qui s’annonce est un moyen qu’on peut utiliser pour atteindre cet objectif.

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Des ténors de cette coalition pourraient-ils résister aux promesses en postes ministériels dont ils rêvaient depuis des lustres ? Pourraient-ils garder leur position face à la force des millions voire milliards qu’ils cherchaient depuis plusieurs mois ? Le groupe pourra-t-il calmer les esprits des éventuels mécontents du choix dudit candidat ? D’une manière ou d’une autre, c’est une nouvelle bataille qui est ouverte entre le pouvoir en place et l’Union fait la nation. Coups bas, marchandages politiques, crocs-en-jambes et autres manœuvres politiciennes de toutes sortes seront des stratégies de déstabilisation à tous les niveaux.

Georges Akpo

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