Entrée dans l’UN: les raisons du recul de Kamarou Fassassi

Annoncé bien avant le choix du candidat unique pour faire partie de l’Union, le président du Prd-nouvelle génération Kamarou Fassassi n’a pas pu concrétiser cette entrée jusqu’à ce jour. Alors que des rumeurs l’annoncent du côté d’Abdoulaye Bio Tchané, Kamarou Fassassi est de moins en moins présent sur la scène politique surtout aux manifestations politiques de l’Un.

Inquiets par rapport à cette attitude, quelques ténors de l’Union proches du président Houngbédji ont rendu visite à Kamarou Fassassi la semaine dernière chez lui à Akpakpa afin de mieux cerner les raisons de ce recul. Sans ambages, Kamarou Fassassi affirme qu’il soutiendra en 2011 la candidature de Me Adrien Houngbédji sans faille et qu’il ne pouvait même pas faire autre chose compte tenu des relations très séculières et fraternelles  qui existent entre eux. « Mais ajoute-t-il, pour les législatives de 2011, je n’ai pas assez de chances en restant avec vous ».Il mettait ainsi en exergue, la concentration de candidature de taille dans cette 15è circonscription électorale où il entend être candidat. Selon des sources proches de  Fassassi, il n’aurait pas reçu assez de garantie quant à son positionnement en bonne place sur la liste unique de l’Un pour les législatives et se serait résolu à engager d’autres négociations dans ce sens ou à aller tenter une aventure solitaire avec sa propre formation politique.

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Ses hôtes ont écouté avec beaucoup d’attention ses déclarations et ont décidé de faire un compte rendu au président Houngbédji afin que ce dernier essaie de voir avec lui les autres possibilités qu’il peut lui offrir en vue de faire son retour au Palais des gouverneurs de Porto-Novo. Depuis les dernières élections présidentielles de 2006 auxquelles il a pris part, Kamarou Fassassi n’a plus aucun poste de responsabilité dans l’appareil étatique et est contraint à une sorte d’oisiveté. 2011 constitue pour lui l’année de relance de sa carrière politique et il n’entend pas rater la coche une fois encore.

Marcel Zoumènou

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