Le corps de l'Argentanais (france) d'origine béninoise a été retrouvé dans un puits au Bénin. Une cérémonie religieuse a lieu vendredi 7 mai à Saint-Germain.
Qu'est-il arrivé à Bernardin Sémassou ? Le corps de ce retraité de 64 ans a été retrouvé voici quinze jours au fond d'un puits, au Bénin, alors qu'il effectuait un séjour dans son pays d'origine (lire notre édition d'hier, page 6). Sa veuve, Marie-Claire, a déposé plainte « contre l'inertie du gouvernement béninois qui n'a diligenté aucune enquête après le décès mystérieux de mon mari ». Les enfants du couple ont également déposé plainte, et l'affaire est désormais suivie par le Ministère des affaires étrangères et le consulat de France en Bénin, « même s'il a fallu un peu de temps pour que les autorités françaises réagissent », déplore un de ses fils. « Je ne me fais guère d'illusions, j'ai bien peur que la lumière ne soit jamais faite sur la mort de mon mari », soupire Marie-Claire.
Bernardin Sémassou a été inhumé à Abomey le 21 avril, le jour de la découverte de son corps. A Argentan, la nouvelle de sa disparition a jeté la consternation parmi ses voisins, quartier Belle-Etoile : « C'était quelqu'un de discret et de serviable, vraiment quelqu'un de bien ». Instituteur au Bénin, Bernardin Sémassou était arrivé en France en 1982 et s'était installé l'année suivante à Argentan, région d'origine de son épouse.
Pendant plus de vingt ans, il a été éducateur au centre Godegrand, près de Sées. Un engagement auprès des enfants qu'il avait prolongé à l'heure de la retraite, s'occupant d'une équipe de jeunes footballeurs à l'UF Argentan. Depuis le mois de septembre dernier, il était même devenu le secrétaire du club de football.
(ouestfrance)
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