Deux malfrats abattus à Sèmè-Podji

Deux malfrats ont été hier abattus par les forces de sécurité devant le parc Mivvo dans l’arrondissement d’Ekpè à Sèmè-Podji. La joie se  lisait dans le visage des témoins de la scène. Avant d’être tués, ils étaient poursuivis par les forces de l’ordre depuis le centre ville de Cotonou.

Les délinquants voulaient s’en prendre à une commerçante dans la zone de Caboma. Les populations ont automatiquement  alerté la police. C’est ainsi que ceux qui étaient en patrouille dans la zone ont engagé la poursuite. Dans leur fuite, les braqueurs ont atterri au marché Ganhi où ils ont pu arracher une somme de quatre millions à une cambiste. Après ce forfait, ils ont pris la direction de Porto-Novo par l’ancien pont. Ici, ils ont attaqué et tué un conducteur de taxi-moto qui était sur leur passage. Il eut à ce moment des échanges de tirs entre les deux parties. Sur leurs motos, ils mettaient en déroute la population. Arrivés au niveau du carrefour Tanto, ils ont pris la voie pavée en construction à Avotrou pour tenter de s’évader. Malgré cela, les forces de l’ordre n’ont pas lâché prise.
 

La bataille de Sèkandji

C’est dans la zone de Sèkandji que les malfrats ont rencontré toutes les difficultés du monde. D’abord, l’une des motos, confondue à la foule, a disparu. Donc, deux d’entre eux sur une autre étaient poursuivis. Ils défiaient toujours les policiers dans les échanges de tirs. Les femmes du marché Sèkandji ont été dispersées. Les unes se sont réfugiées dans le bureau de leur chef village, Hippolyte Hazoumè, et les autres ont pris d’assaut les maisons environnantes. En un temps record, la circulation a été interrompue. Les élèves du collège d’enseignement général de Sèkandji ont failli être mêlés, puisque c’est devant leur établissement que les malfrats ont arraché à un passant sa moto plus performante pour continuer leur route.

Voyant le danger dans sa zone, Hippolyte Hazoumè s’est mis à leurs trousses, quand bien même il n’avait pas d’arme à sa portée. Automatiquement, il a alerté les gendarmes en poste au pont-péage d’Ekpè, afin qu’ils prennent toutes les dispositions utiles pour leur barrer la voie. Pendant tout ce temps, les échanges de tirs se poursuivaient. En collaboration avec les policiers, il les a pourchassés jusqu’à Ekpè. C’est ici qu’ils ont été abattus par les forces de l’ordre. Ces dernières ont salué la détermination et le courage dont a fait montre le chef village de Sèkandji dans la réussite de cette opération. Les deux corps ont été ramenés à Cotonou. C’est certainement une leçon pour les autres.

Jules Yaovi Maoussi

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