(Benoît Agbaossi a été fait Commandeur à titre posthume)
Les fidèles de l’église du christianisme céleste venus de tous les coins du monde ont enterré le samedi dernier leur chef mondial Benoît Agbaossi à Tchakou dans la commune d’Adjarra. C’est après des obsèques dus à son rang.
A la suite des veillées de prières, la dépouille de Benoît Agbaossi a été exposée sur l’esplanade extérieure de l’Assemblée nationale où des milliers de fidèles de l’église lui ont rendu un hommage mérité durant toute la journée du vendredi dernier. La dépouille mortelle va s’ébranler ensuite vers la maison de feu Samuel Oshoffa, premier chef mondial et créateur de l’église du christianisme céleste puis après à son domicile privé. Ce n’est que le lendemain matin, autrement dit le samedi matin qu’un culte d’inhumation a été dit au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo en présence de nombreuses personnalités de ce pays dont le chef de l’Etat Boni Yayi les membres du gouvernement, son homologue le président centrafricain François Bozizé et des délégations étrangères qui ont pris part aux obsèques. On pouvait noter également la présence de Me Adrien Houngbédji, Bruno Amoussou, Séfou Fagbohoun et autres ainsi que des maires dont celui de la ville de Porto-Novo Océni Moukaram. Dans la prédication de son successeur légitime le pasteur Benoît Adéogoun, des mots de reconnaissance ont été dits à l’endroit du chef de l’Etat pour son appui. Il a également évoqué la manière dont l’église et les fidèles ont été honorés par la présence effective du chef de l’Etat béninois Boni Yayi et de son homologue centrafricain François Bozizé membre de l’église du christianisme céleste. Les œuvres de l’illustre disparu et ses bienfaits au profit de l’église n’ont pas été occultés. Suivra la décoration de la dépouille à titre posthume par le Grand Chancelier. Benoît Agbaossi a été élevé au grade de Commandeur de l’ordre national du Bénin. Dans la cadre des témoignages, c’est Abel Agbaossi, fils du défunt et représentant de la famille Agbaossi qui a retracé la vie pastorale et les œuvres de son feu père. « Nous venons de perdre un meilleur serviteur. Il était une figure de proue qui a fait rayonner l’église dans tout le monde entier » a-t-il déclaré. La haine, la jalousie, les complots orchestrés juste pour le déstabiliser et le rendre impopulaire n’ont pas été occultés par son fils. Parlant de la succession de son feu père, Abel Agbaossi déclare « Nous fils et filles de Agbaossi, nous prenons tout le peuple et les fidèles de l’église à témoin car notre papa a planté la paix et l’ordre dans l’église en désignant son successeur… ». Quant au président François Bozizé, papa Agbaossi n’a pas vécu inutilement sur cette terre car il n’a cessé de prêcher pour grandir l’église du christianisme céleste. Selon lui, Benoît Agbaossi disait de son vivant que l’église est une famille et elle doit rester un et unie.
Pour finir, il a demandé à ses enfants de poursuivre l’œuvre laissée par leur feu père. Le dernier message fût celui du chef de l’Etat Boni Yayi qui a longuement parlé de feu Benoît Agbaossi, tout ce qu’il a fait à la tête de l’église et sa qualité de rassembleur, de pionnier de la paix et autres. Pour finir, il a demandé à tous les fidèles de l’église de rester unis comme l’a tant prôné Benoît Agbaossi. Au terme de son message, le chef de l’Etat a décidé en collaboration avec les autorités municipales de Porto-Novo de baptiser la rue quittant le carrefour Attakè vers Djègan-Daho en passant par le carrefour Houssoumèdé « Rue Benoît Agbaossi ». De même, le site du pèlerinage à Sèmè a été baptisé « Samuel Oschoffa ».
Ismail Kèko
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