(A travers une marche de soutien dans chaque commune samedi dernier)
Qui l’eût dit? Qui l’eût cru? Tel un seul homme, des dizaines de milliers de femmes bénéficiaires du programme de microcrédits aux plus pauvres ont manifesté leur joie dans les soixante et dix sept communes du Bénin. A travers chants et danses, ces vaillantes femmes ont crié à cor et à cri qu’elles soutiennent le Président Boni Yayi dans cette décision salvatrice. Ainsi, le samedi 26 juin 2010, elles ont démontré que seul Boni Yayi a véritablement le souci de l’autonomisation de la gente féminine.
« .. .Boni Yayi est notre sauveur, Boni Yayi les femmes te soutiennent, Boni Yayi, véritable artisan de l’autonomisation des femmes…» tels sont les messages qui se lisaient sur les banderoles tenues par les femmes bénéficiaires du programme de microcrédits aux plus pauvres. S’il est vrai que tout être humain a des besoins fondamentaux à satisfaire, il n’en demeure pas moins vrai qu’il faille des moyens pour faire reculer la misère. Et les ressources du Gouvernement deviennent insuffisantes pour répondre aux besoins sans cesse grandissants en vue de satisfaire les nombreuses demandes en attente. C’est ce qui justifie la négociation des accords de prêts de l’Etat béninois auprès de la BADEA et de la BID. Et les élus du peuple sous un couvert politique ont rejeté ces deux accords de prêts. Vu le caractère hautement social du programme de microcrédits aux plus pauvres, les députés pouvaient voir la souffrance du peuple et ratifier ces accords. Mais hélas! Le Président Boni Yayi qui dans son programme de société parle de la prospérité partagée a dû recourir à la prise de l’ordonnance pour rester en phase avec son peuple. Qui dit mieux? De fait c’est pour amener des ressources substantielles pour la pérennisation du programme que le Premier Magistrat du pays a été obligé de répondre à la sollicitude de son peuple en souffrance. Et tenez vous tranquille car la réaction a été spontanée: les femmes par milliers ont démontré que celui qui aime ce peuple et veut le bien des femmes et leur épanouissement, c’est encore Boni Yayi. Ainsi du nord au sud, de l’Est à l’Ouest en passant par le centre le Réseau National des Bénéficiaires de Microcrédits aux Plus Pauvres sont descendus dans les rues du Bénin pour clamer leur grande satisfaction. Boni Yayi a réussi son pari car la pauvreté n’a pas de couleur politique et on ne peut pas savoir qui est FCBE, UN, Force Clé ou je ne sais quoi. Pourquoi alors tout politiser au Bénin? Doit-on sacrifier les intérêts du peuple meurtri par la misère?
{mosgooglee}«Le bon sens est la chose au monde le mieux partagé… » disait le philosophe allemand HEGEL. S’il est vrai que le Gouvernement tient à impacter plus d’un million de béninois et béninoises au 31 décembre 2010 pour les sortir de la précarité, il est aussi vrai que cela permettra de résoudre un temps soit peu l’équation difficile de la misère chronique. C’est cela même la vision noble du Président Boni Yayi qui souffre quotidiennement en voyant des braves femmes inactives faute de moyen pour démarrer une petite activité génératrice de revenus. Pourquoi alors faire montre de méchanceté en voulant faire fuir les partenaires au développement qui veulent aider le Bénin? Pourquoi refuser un accord de prêt pour un programme qui fait école aujourd’hui dans la sous région et dans le monde? Non la raison humaine refuse la négation et il faille savoir raison gardée car nos actes peuvent se retourner contre nous demain. Le peuple béninois n’est plus dupe où à coup de millions on peut acheter la conscience des électeurs. Le peuple sait désormais qui l’aime et qui ne l’aime pas. Et les femmes font 52% de la population et cet électorat ne peut être mis aux oubliettes ou reléguer au second plan.
K.H.