La graphie duale de son nom est en plus édifiante. Bennett ou Benoît Adéougoun était précédemment Chef du diocèse de Londres. S’il est une langue qu’il parle certainement le mieux, c’est bien celle de Shakespeare. Et à la cérémonie de son investiture sur le trône du premier chrétien céleste du monde, il prononce un discours dans la langue de Molière. La diffusion de l’événement par les télévisions béninoises fait alors double effet. Primo, il lui manque un trait caractéristique de l’immediat-past-pope de l’Eglise du Christianisme Céleste : le Alladagbé académique parlé du feu Benoît D. Agbaossi. Secundo, il présente des atouts pour être un pape moderne : le français et l’anglais. Avons-nous enfin un vrai chef mondial pour l’église ?
