Dans le climat d’insécurité qui se répand sur le Bénin et surtout avec la disparition du sieur Urbain Dangnivo, Alfred Avodaho en service au Cnhu tire sur la sonnette d’alarme pour ce qui est de sa sécurité.
En effet, selon des informations recueillies, dans une lettre que l’intéressé a adressé au directeur du Cnhu, il informe ce dernier des rumeurs qui circulent et font état de ce sa vie et sa carrière sont menacées. L’origine de ces menaces se situe dans le différend qui l’oppose à certains responsables de l’administration du Centre national hospitalier universitaire devant les tribunaux. Alors même qu’il était le responsable du service social, il a été relevé sans qu’aucun motif ne lui soit notifié. Les agents de l’Inspection du ministère de la santé dépêchés pour fouiller sa gestion, n’ont pu rien trouver à lui reprocher. C’est alors qu’il demande les raisons de son relèvement au directeur du Cnhu. Mais il recevra plutôt une citation à comparaître pour avoir diffamé le directeur adjoint. Il avait également dénoncé la nomination d’un agent de bureau au poste de chef service ressources humaines. C’est de là que lui viendrait certaines inimitiés qui aujourd’hui font planer une certaine insécurité sur sa vie.
Aussi est-il privé de bureau depuis son retour de congé. Il est contraint de partager le mêm bureau que son remplaçant. Une source supplémentaire d’inquiétude pour le sieur Alfred Avodaho. Face donc à la persistance des rumeurs, il a jugé prendre le taureau par les cornes en prévenant son directeur, de peur de ne subir le même sort que Urbain Pierre Dangnivo. Vivement donc que les dispositions utiles soient prises pour qu’on sache de quoi cette histoire retourne et que la quiétude revienne au Cnhu.
Bénoit METONOU