Développement du Couffo: Les propositions judicieuses du Cap-Couffo de Efiotodji Noumangnon

Le développement du département du Couffo préoccupent Efiotodji Noumagnon Achi et ses  amis du Cercle d’actions politiques du Couffo(Cap-Couffo). A travers une conférence de presse qu’ils ont donnée samedi 11 septembre dernier à la maison du peuple de la localité, ils ont dénoncé la marginalisation dont ce département est victime et fait des propositions concrètes au président de la république.

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Quelques mois après sa mise sur les fonts baptismaux, le Cercle d’actions politiques du Couffo se signale déjà très positivement. Loin du terrain des rivalités et de l’égoïsme politiques, il a décidé de jouer la carte de la « réal politique» indispensable pour booster le développement de notre pays. Après le temps de la réflexion, les figures de proue de ce cercle de réflexions venues de toutes les formations politiques ont décidé de prendre une part active aux débats fructueux sur le développement de ce jeune département qui n’arrive pas toujours à se libérer de la tutelle administrative et territoriale du Mono. Pendant que la tendance est à la réalisation d’énormes infrastructures dans le Mono à côté, le Couffo lui, est le parent pauvre du changement. Par la voix de son coordonnateur Efiotodji Noumagnon Achi, le Cap-Couffo en fait l’amer constat. « Aujourd’hui, la bienveillance du régime du Président Boni Yayi se soucie très peu de ces centaines de milliers de béninois où durant tout son mandat, pas un seul mètre linéaire de bitume, pas un seul mètre linéaire de pavé, pas d’extension du réseau électrique, pas même une pose de pierre pour un stade municipal. Le département est sans lycée, sans établissement d’enseignement professionnel et technique bien que ses populations ont gracieusement offert à l’Etat de vastes domaines à Adjahonmey dans Klouékanmey et Kpoba dans Djakotomey pour leurs constructions », fulmine-t-il.

Le constat est écœurant et demande une thérapie de choc. C’est pourquoi le Cap-Couffo propose « qu’un crédit pour la réhabilitation du département soit déjà inscrit au budget général de l’Etat exercice 2011 et que les Conseillers communaux du département sortent du quotidien pour une gestion prospective de développement ». Il invite aussi les cadres et natifs du Couffo à ce joindre à ce cercle d’expressions de ces populations sans voix pour l’enrichir de leurs débats, expériences et suggestions. Période oblige, le coordonnateur du Cap-Couffo n’a pas manqué de dire sa gêne sur la gestion actuelle des sujets qui agitent l’actualité. « Aucun développement n’est envisageable dans un climat de suspicion, d’insécurité et de troubles sociaux. La paix sociale demeure le vecteur fondamental de tout développement », s’est-il offusqué.

Marcel Zoumènou

Laisser un commentaire