Suite à sa visite sur les installations de Oryx Bénin mardi dernier, le ministre Issa Badarou a levé la suspension de production de gaz domestique par Oryx-Bénin. Une nouvelle qui doit ravir des millions de Béninois et des ressortissants des pays de l’hinterland.
Oryx peut reprendre la production du gaz domestique. C’est la décision prise hier par le ministre en charge de l’économie maritime et des infrastructures portuaires, Issa Badarou Soulé. Accompagné des cadres de son cabinet, des directions techniques, du Port Autonome de Cotonou et du MCA, le ministre s’est rendu sur les installations d’Oryx Bénin dans le but de constater de visu les mesures nouvelles prises par la société Oryx en vue de corriger les insuffisances et défaillances constatées dans leur dispositif sécuritaire. Démonstrations et simulations à l’appui, les responsables de Oryx ont prouvé à la délégation ministérielle qu’ils remplissent désormais les normes requises dans le domaine. Les ingénieurs du ministère ont également pu vérifier et certifier que le dépôt de gaz a été bien conçu, bien construit et que les remises en état des dispositifs de sécurité ont été exécutées de manière satisfaisante. Après quoi, le ministre a fait les recommandations suivantes : le respect strict de la mise en œuvre du plan d’actions relatif à l’amélioration de la sécurité du dépôt gaz, la définition et la mise en œuvre de procédures/actions pour ne pas remplir la sphère de gaz au-delà de 70 % avant fin 2010. Aussi, Oryx devra recruter dans un bref délai un expert qui sera chargé de l’hygiène, de la santé, de la sécurité et de l’environnement.
La société gazière doit également installer des sirènes additionnelles pour permettre aux travailleurs d’entendre sur le site les alarmes d’urgence. Des recommandations auxquelles Oryx a promis satisfaire et respecter strictement. Sur instruction du ministre Badarou, un comité de suivi a été mis sur pied pour veiller à l’application du plan d’actions et de s’assurer que la société met régulièrement ses installations en conformité avec les normes internationales en vigueur.
Benoît Mètonou