Les leaders s’impliquent dans la promotion de la biodiversité en Afrique
Favoriser des échanges entre les organisations et les pays membres, préciser ce qui se fait au niveau de chaque pays, planifier les activités pour les semaines, les mois à venir et revoir au niveau du groupe ce qui marche et ce qui ne marche pas et qu’il faut améliorer.
C’est en substance les objectifs fixés à cette rencontre annuelle qui se déroule du 06 au 08 septembre 2010 à l’Hôtel Ayélawadjè 2 à Porto-Novo. Une vingtaine de participants venus du Ghana, de l’Ethiopie, du Kénya, du Cameroun, de l’Uganda, de la Tanzanie et du Bénin dont les responsables et représentants qui sont les leaders de plaidoyers se donnent la main pour la promotion de la biodiversité en Afrique. Le thème principal de cette année est « la promotion de la biodiversité en Afrique ». La cérémonie officielle d’ouverture de cette rencontre s’est déroulée hier en présence des responsables de Grabe-Bénin, Tropicale Nature, African Biodiversity Ntework. Prenant la parole au nom de Abn Advocacy Leaders, Zachary Makanya, représentant Pelum Kenya a précisé que c’est un regroupement d’Ongs qui œuvrent pour la protection de la biodiversité en Afrique. Ce groupe selon lui, met ensemble les membres pour voir comment protéger durablement nos ressources biologiques en tenant compte des pratiques et des communautés locales. A en croire ses propos, de nombreuses entreprises étrangères viennent aujourd’hui en Afrique avec des fausses solutions et Abn veut monter des actions pour mieux comprendre ces fausses solutions et proposer d’autres alternatives.
« Nous avons l’habitude de nous réunir tous les ans au Kénya pour échanger des expériences et nous pensons que c’est l’occasion d’étendre nos activités dans d’autres régions », a-t-il souligné avant de prodiguer de sages conseils aux participants pour une bonne ambiance de travail. Le représentant du Grabe-Bénin, Appolinaire Oussou-Lio, après avoir rappelé les objectifs de cette rencontre annuelle, a précisé que ABN un creuset d’échanges et de complémentarité entre les pays. « Sur le terrain de la biodiversité, il y a beaucoup de choses à faire et nous devons nous donner la main pour qu’on reste en réseau … » a-t-il ajouté. Il s’est réjoui qu’une fois, les responsables de ce groupe se rencontrent en Afrique de l’Ouest, dans un pays francophone. Plusieurs communications sont prévues pour meubler ces trois jours de conclave.
Ismail Kèko