L’Uemoa met fin à des tensions sociales dans le Borgou
Collège d’enseignement général de Bouanri, commune de Bembèrèkè, département du Borgou, cent vingt kilomètres au nord de la ville de Parakou. C’est le premier point de chute de la délégation conduite par la Commission de l’Uemoa au troisième jour de sa tournée organisée du 18 au 22 octobre 2010.
Une sortie dont l’objectif est de constater les impacts de la réalisation au Bénin de 300 forages positifs équipés de pompe à motricité humaine par l’Union. Ceci, dans le cadre du programme d’hydraulique villageoise (Phv) dans ses huit Etats membres. A Bouanri, ce projet est source de paix sociale. Du moins d’après les témoignages recueillis sur le terrain. Rencontrés ce mercredi 20 Octobre 2010, les habitants de cette localité ont mis l’accent sur cet aspect. «Avant ce forage, c’était la bagarre entre nos élèves et certains citoyens chaque fois qu’ils allaient chercher de l’eau pour l’arrosage de nos plantes et autres besoins» témoigne Olou Alagbé, professeur d’anglais et directeur du Ceg Bouanri. Il recourrait toutes les fois, à la médiation des autorités locales pour calmer les uns et les autres. «Mais depuis deux ans où le forage est réalisé, tout va bien», se réjouit le directeur. Elèves et populations profitent de cet ouvrage sans la moindre discorde. Et ceci, grâce à un comité de gestion exigé par l’Uemoa. Ce comité est installé dans toues les localités où est implanté un forage Uemoa pour assurer l’entretien et la maintenance. Les membres des comités sont formés par l’Union par le biais des services techniques et de la direction de l’eau. Le Phv est un volet du programme économique régional de l’Uemoa.