L’Union fait la nation est toujours persona non grata au sein de la république. Après les nombreuses et vaines tentatives du pouvoir visant à empêcher ses leaders de circuler librement et de mener des activités politiques, on s’en prend désormais à leurs œuvres.
La nouvelle cible, ce sont les affiches de l’Union fait la nation posées sur des régies légalement établies. En effet, dans son souci de d’œuvrer pour donner à notre pays une Lepi consensuelle et transparente, l’Un a fait poser-par le truchement de sa cellule de communication- des affiches géantes sur des panneaux routiers. Sur ces affiches, on pouvait lire : « Non à une Lepi truquée ». En faisant cela, l’intention de l’Union était simplement de barrer la voie à toute velléité de confectionner une Lepi partisane, non consensuelle et frauduleuse dans notre pays. Mais cette position n’est pas hélas la mieux partagée au sein du gouvernement. Posées le mercredi, ces affiches feront l’objet de sabotage hier de la part de « pseudo-démocrates » allergiques à la contradiction.
Hier, autour de 15 heures, des individus anonymes, bien équipés pour la cause et gardés par des militaires sont montés sur les panneaux pour déchirer les affiches une à une. C’est surtout les affiches posées sur le tronçon entre le porc autonome de Cotonou et la Marina qui ont été déchirées. Une autre placée entre le Centre culturel français et le Cnhu a subi le même sort. Plusieurs témoins ayant assisté à ce spectacle désolant n’en ont pas cru leurs yeux. Ils ont compris que la lutte pour une Lepi transparente est interdite ici. Après la guerre des déclarations et des marches, c’est désormais au niveau des affiches que se livrera le nouveau combat autour de la Lepi.