Pascal Todjinou, Secrétaire général de la Cgtb était hier jeudi 28 octobre sur le plateau de l’émission « Pour ou Contre » de Golf Tv ayant pour thème « Fdd : Heur ou malheur ». En l’absence de son contradicteur du jour, Eugène Azatassou Coordonnateur nationale des Fcbe, Pascal Todjinou a situé le Fdd par rapport à ses origines et à ses objectifs. Il a aussi abordé le récurrent problème de la corruption, le déroulement de la Lépi ainsi et bien d’autres sujets.
« Le pays est foutu, je suis désorienté et j’ai peur pour l’avenir » se désole Pascal Todjinou Sg de la Cgtb au regard de la situation socio politique de notre pays. C’est cet état de chose, poursuit le syndicaliste qui justifie la création du Fdd. Faisant un peu d’histoire il affirme que l’idée de la naissance du Front de la Défense de la démocratie (Fdd) est venue des Secrétaires Généraux de la Cgtb, de la Cosi, de la Csa, de la Cstb. Cela au soir du 12 octobre après que les forces de l’ordre, aient empêché une marche pacifique et bloqué l’accès à la bourse du travail de Cotonou. Ainsi, ils ont pris contact avec d’autres organisations politiques que de la société civile éprises de paix et de démocratie à se joindre à eux pour lutter afin de préserver les libertés au Bénin. C’est pour cela que dès le lendemain, soit le 13 octobre, ils ont présenté leur initiative à l’opinion. Le 22 du même mois, ils sont passés à l’acte ultime. Celui de l’installation officielle du Fdd. Un front dont les objectifs sont entre autres: permettre la liberté de la parole, sauver la démocratie, faire à ce qu’on ne prive un citoyen de ses droits légitimes et légaux. Le front, rappelle Pascal Todjinou, est ouvert à toutes organisations ayant fait la demande et dont l’honnêteté est établie. Concernant la Lepi, il n’a pas manqué de dire ses inquiétudes. « Ce que je vois avec cette Lépi me parait dangereux » confie le Sg de la Cgtb. Abordant le problème de la corruption qui fait ravage au Bénin il affirme qu’elle s’est développée et s’est émancipée sous le régime du changement. Il reviendra aussi sur l’affaire Icc-Service et signale que le gouvernement y est impliqué jusqu’au cou. Faisant allusion à Eugène Azatassou, son adversaire du jour absent, il déclare simplement qu’il s’agit là « d’une fuite » parce qu’il s’est déclaré malade lui-même alors que les gens l’ont vu aujourd’hui en pleine santé. Conclut -t-il pour se justifier.