Tévoèdjrè annonce les couleurs
(La refondation d’une Afrique Nouvelle à l’ordre du jour du 16 au 20 Novembre prochains)
Cotonou abrite du 16 au 20 du mois prochain, un symposium international sur le cinquantenaire des indépendances africaines. C’est à la faveur d’une conférence de presse organisée hier au ministère des affaires étrangères que le Professeur Albert Tévoèdjrè a dévoilé les tenants et les aboutissants de cette rencontre dont le thème central est « L’audace, unique défi pour une Afrique Nouvelle ».
Du 16 au 20 Novembre prochains, Cotonou accueille un symposium international sur le cinquantenaire des indépendances africaines. C’est la nouvelle portée hier aux hommes des médias en présence des diplomates accrédités au Bénin par le Professeur Albert Tévoèdjrè, président du comité d’organisation. D’après son exposé, l’année 2010 étant celle de cinquantenaire des indépendances africains et vu que les problèmes de développement sont les mêmes, il importe que les réflexions soient également menées de façon collective. Ce qui permettra de « tracer de nouveaux repères qui jalonneront le chemin à parcourir ». Pour tracer ces nouveaux repères pour une Afrique Nouvelle, ce sont d’anciens Chefs d’Etat africains, d’anciens militants de première heure pour les indépendances de l’Afrique, des experts, des experts et des chercheurs, des scientifiques de renoms qui seront au forum de Cotonou. Au nombre de ceux-ci, l’ancien président Ghanéen John Jerry Rawlings, le président de la commission de l’Union africaine, Jean Ping, l’ancien ministre français Jacques Toubon, l’épouse de Alioune Diop, le fondateur de Présence Africaine, Samia Nkrumah fille de Kwamé Nkrumah, Gilchrist Olympio, les enfants de Patrice Lumumba. On aura également des personnalités comme Christiane Taubiar, Jean Ziegler et le tout nouveau Cardinal Laurent Monsengwo, nommé seulement avant-hier.
Il y aura également présents à ce symposium, ces Africains qui se battent tant dans le domaine économique que scientifique et qui font honneur à l’Afrique. Sans oublier les compétences nationales. Toutes ces personnalités se répartiront en quatre (04) panels pour poser le diagnostic des problèmes de développement de l’Afrique et poser la fondation d’une Afrique Nouvelle. Les résultats de ces travaux qui seront consignés dans un Manifeste feront l’objet de lobbying pour être adoptés par tous les pays. Mais son premier atout réside dans le fait qu’il est le résultat d’une réflexion collective. Une chance pour l’Afrique de prendre son envol.