Le ministre Daouda parle des grandes priorités

Le ministre de l’Economie et des Finances, Idriss Daouda était hier 03 novembre sur une émission spéciale de la chaine de télévision nationale Ortb. Il a pour la circonstance justifié les grandes orientations et priorités données au budget de l’Etat exercice 2011 qui s’élève à 1099 milliards de francs Cfa.

« Défense et sécurité 8%, souveraineté 4%, secteurs sociaux et infrastructures productives 75%, gouvernance 13% ». Voilà comment sont répartis suivant les secteurs des 1099 milliards de francs Cfa du projet de budget de l’Etat exercice 2011. C’est l’une des informations fournie par le  ministre de l’Economie et des Finances, Idriss  Daouda reçu hier par sur la télévision nationale. Au cours de l’entretien, l’argentier national a  livré à l’opinion les priorités et les grandes directives qui sous-tendent le budget de l’Etat de l’année prochaine. «  Le budget de l’Etat, exercice 2011 s’inscrit dans la logique d’une politique économique avec  des perspectives à long terme notamment 2025 » a tenu à expliqué le ministre des Finances. « Il a pour but principal de favoriser la  production et le renforcement du développement à la base » poursuit-il. Il a élargi ses explications en déclarant que par ce budget le gouvernement voudrait atteindre deux objectifs principaux. Primo, favoriser le développement à la base en : faisant le transfert progressif des compétences aux communes, réalisant de microprojets sociocommunautaires, en améliorant les chiffres d’affaires. Avec en prime la bagatelle somme de 20 milliards dans les caisses des communes. Secundo, soutenir les investissements privés et la compétitivité qui exige la poursuite de l’assainissement des finances publiques. A en croire ses propos, le budget de l’année prochaine est en baisse de247 milliards en rapport avec celui de cette année. Face à cela l’ancien directeur national de la Bceao voit l’expression de la responsabilité de l’Etat qui selon lui, doit tenir compte de son environnement tant à l’interne qu’à l’externe pour élaborer son budget. Il note que l’ajustement dont a fait montre le gouvernement n’est pas une maladie. Au contraire dit-il, le gouvernement essaye de construire une base sur laquelle l’on va relacer l’économie nationale. En perspective à l’exercice de ce budget le ministre annonce pour l’année prochaine une croissance de 3,5, une approche qui est en conformité avec les prévisions des institutions internationales pour notre pays. Il a tout de même signalé le danger que court le Bénin avec la masse salariale qui augmente plus vite que les recettes de l’Etat. En effet, il s’agit ni plus ni moins d’un climat qui va défavoriser  la redistribution équitable de la richesse nationale. Faisant allusion aux grèves qui ont cours dans son ministère, il affirme  qu’ils vont certainement impacter sur les ressources de l’Etat, mais rassure-t-il « après les nombreuses séances de travail que mon cabinet et moi avons eu avec les syndicats, les choses devraient rentrer dans l’ordre bientôt ».

Laisser un commentaire