Lépi: Les milieux carcéraux pris en compte

Hier mercredi 18 novembre le superviseur Général de Cps-Lépi, Nassirou Bako Arifari  a procédé au lancement de la phase d’enregistrement des données biométriques des détenus de la prison civile de Cotonou. La cérémonie a lieu dans la salle de conférence de la prison devant un parterre d’invités. Ils sont environ mille cinq cent (1500) détenus concernés par cette opération d’enregistrement des données biométriques qui débute ce jour à la prison civile de Cotonou.

L’opération a été lancée hier par Nassirou Bako-Arifari, Superviseur Général (Sg) de la Cps-Lépi. Les prisonniers en détention préventive ont aussi droit au vote et à l’obtention de pièces administratives, remarque le premier responsable de la Cps-Lépi. Et, c’est à juste titre poursuit-il que la Cps-Lépi et la Miréna ont décidé de poursuivre dans les milieux carcéraux la réalisation de  la Lépi. En effet la prison civile de Cotonou avait fait l’objet du Recensement porte à porte (Rpp), où 1576 détenus ont été enregistrés. Cette démarche s’inscrit, affirme t-il dans la perspective de ne pas faire avec cet outil de développement des marginalisés. Ainsi après quelques aires opérationnelles classiques, les deux institutions qui dirigent l’établissement de la Lépi au Bénin continuent dans les prisons. Les milieux carcéraux étant des zones spéciales, Arifari Bako a demandé au Gardien Chef de la prison civile de Cotonou, Agboton Fabien de prendre les mesures idoines en vue d’une meilleure sécurisation des deux kits biométriques dépêchés sur les lieux pour assurer l’opération.  « Cette opération va se poursuivre jusqu’au moment où tous les détenus concernés auront été enregistrés », a confié la Sg de la Cps-Lépi. Devant l’assistance deux responsables de la prison se sont fait enrôler et ont reçu leur certificat d’enregistrement.

Lépi et ratés vont de pair

Des agents sans qualification pour assurer l’enregistrement des données biométriques. C’est ce qui risque d’arriver à la prison civile de Cotonou. Quelques indiscrétions sur les lieux montrent que les membres du centre de collecte ont été choisis à la-va-vite et n’ont pas pu s’exercer une seule fois encore à l’enregistrement. « Après cinq personnes, tu vas t’y habituer ; il n’y a rien de sorcier » disait un technicien du centre national de traitement à un membre du centre de collecte. Une formation improvisée qu’a désapprouvée le Sg-Cps/Lépi.  « Je ne participe pas au désordre », a-t-il lâché avant de souhaiter que pour ce milieu sensible, il faut désigner des agents qui ont de l’expérience.

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