Psd: Amoussou démissionne, la course à la succession lancée

Il a enfin jeté le froc aux orties. Le président du Parti Social Démocrate(Psd) Bruno Amoussou vient de jeter l’éponge de la tête du parti qu’il a créé depuis 1990 pour, dit-on, mieux s’occuper de la grande Union fait la nation. La nouvelle, échappée de source proche du bureau politique du parti,  nous est parvenue tard dans la nuit d’hier. Et déjà, on pense à la succession du « renard de Djakotomey ». Gestion courante du parti oblige. Agité avant le dernier congrès du parti en Février 2010, le retrait de Bruno Amoussou de la tête du Psd est devenu enfin une réalité depuis quelques heures. Comme un coup de massue, l’information  a abasourdi plus d’un. Mais du côté du parti, on rassure. Pas d’inquiétude, confie notre source qui ajoute  qu’à près de 71 ans, Bruno Amoussou veut se décharger un peu pour mieux s’occuper de l’Un. A l’impossible, nul n’est tenu, dit-on. L’autre raison qui explique cette démission c’est la volonté pour Amoussou de rester le plus neutre possible et de jouer le rôle d’arbitrage que lui confère son titre de président de l’Un lors de la guerre de positionnement pour les prochaines élections législatives. Ainsi dépourvu de la casquette du président du Psd, il pourra mieux jouer son rôle et pourra dissiper les soupçons partisans. Avec le départ de la tête du parti de cet illustre personnage politique, à quel saint sera voué le parti. En bon père de famille, Bruno Amoussou a préparé la succession. Le parti devrait se concentrer plus sur la gestion des prochaines élections présidentielle et législative et ne pas se disperser dans la convocation d’un nouveau congrès pour élire un autre président. A priori, précise la même source, le premier vice-président Emmanuel Golou devait assurer l’intérim du président pour passer le cap des prochaines élections. Son second challenger Théophile Montcho étant lui aussi très actif au sein de l’Un où il abat un travail immense. Une nouvelle perspective s’ouvre au Psd. Reste à savoir si malgré tout, l’appétit vorace des uns et des autres ne contribue à destabiliser ce parti et par surcroît l’Un toute entière.